Instameet, l’hiver et les dinosaures
Dans Blanc en neige un billet écrit par Christine le 28 octobre 2015
Allez, j’avoue, les réseaux sociaux, ce n’est pas vraiment mon truc. Je n’ai jamais été tentée par Facebook, Twitter ne me gazouille rien du tout, quant à Snapchat, euh … je ne comprends pas (et n’ai même pas essayé). Oui, vous avez le droit de me traiter de dinosaure. Quoique, depuis quelques temps je me soigne… un peu. Parmi toute la débauche de nouveaux machins sociaux-connectés qui occupent notre espace, Instagram, dédié à l’image, était bien le seul à pouvoir me titiller. J’ai résisté longtemps, me disant que ce serait une activité chronophage de plus dans mon emploi du temps déjà bien rempli. Puis la curiosité étant plus forte, j’ai commencé ce printemps à parcourir différents comptes essentiellement de photographes aventuriers qui me font rêver, laissant de côté les innombrables selfies et autres photos de repas plus ou moins glauques. Intriguée par le fonctionnement de ce réseau et un peu par défi aussi, je me suis inscrite et ai timidement posté quelques photos. Quasiment aucune de mes connaissances n’en faisant partie, j’ai ramé pour gagner quelques « followers » et ai tressailli à chaque nouveau ♥ gagné sur mes photos. Petit à petit, je me suis prise au jeu, j’ai mieux compris le système des # et ai publié plus régulièrement. J’ai également découvert passablement de gens aussi talentueux qu’inspirants et me balade depuis lors avec plaisir dans cet univers quand j’ai un moment.
Le décor étant planté, venons-en aux faits. Il y a quinze jours, mon Romand et moi avions prévu de partir quelques jours à la découverte de la Suisse au gré de notre inspiration du moment. La veille de notre départ, ne sachant toujours pas où nous commencerions notre petit road trip, j’apprends sur Instagram qu’un « Instameet » est organisé le lendemain à Lauterbrunnen en présence de Chris Burkard, photographe californien totalisant plus d’un million de suiveurs. J’ignore en quoi consiste précisément un Instameet, mais je me dis que l’expérience peut être marrante et constituer une bonne entrée en matière pour nos vacances.
Nous voila donc partis pour l’Oberland bernois où nous retrouvons une bonne cinquantaine (voire plus, je ne suis pas douée pour les estimations) de passionnés. La plupart des participants sont très jeunes (oui je suis un dinosaure !) et parlent suisse-allemand ou anglais. Les quatre francophones de l’étape (pas si jeunes que ça eux) ont tôt fait de se repérer et de faire connaissance. Le temps est maussade, il pleut, mais rien n’entame la bonne humeur et l’énergie du groupe. L’organisateur nous explique le déroulement de l’après-midi. L’exercice consiste à prendre des photos durant une balade d’environ 1h30 dans les environs et à les poster directement sur Instagram avec un hashtag dédié. Deux itinéraires, l’un en plaine, l’autre en altitude, sont prévus. La star du jour ayant décidé de découvrir les montagnes, la majorité la suit dans la télécabine qui la conduit… dans une autre dimension.
Alors qu’en cette mi-octobre, la plaine baigne encore dans la douceur et les couleurs mordorées, quelques centaines de mètres plus haut, c’est le plein hiver. Il y a un brouillard à couper au couteau et la neige tombe à gros flocons. Nous ne tardons pas à être tout blancs. Le groupe se disloque. Les premiers avancent d’un bon pas et distancient rapidement les traînards dont je fais partie. L’exercice me déstabilise un peu, je peine à me mettre dans le bain, ne m’étant pas du tout imaginée être soudainement projetée dans un monde monochrome.
L’humidité et le froid me paralysent les doigts, je fais quelques essais photos peu convaincants en maugréant. Je finis heureusement par me détendre et par trouver du charme à ces premiers frimas en même temps que l’inspiration. En définitive, en photo, c’est comme dans n’importe quel sport, il faut s’échauffer pour être performant! Tout en marchant, j’essaie d’appliquer un rapide post-traitement à mes images bien pâlottes, histoire de leur donner un peu de tonus mais je constate avec effarement que la batterie de mon téléphone, déjà bien éprouvée par le froid, supporte mal l’exercice. Fichtre, il me faut la ménager si je veux pouvoir mettre en ligne mes photos!
Une fois tous ces paramètres maîtrisés, la balade est agréable en dépit du mauvais temps. On rit et plaisante de la situation avec nos acolytes. Certains n’hésitent pas à se coucher dans la neige sur les voies du chemin de fer pour obtenir le meilleur cadrage. D’autres envoient leur copines escalader un talus dans la forêt pour animer leur composition. Tout ça dans un joyeux mélange de langues. Mon Romand, qui a eu la bonne idée de porter une veste rouge, ne se soumet pas à autant de facéties mais accepte volontiers de faire le figurant anonyme.
J’arrive quasiment la dernière au bout de la promenade pour le retour en plaine en télécabine. Sur le moment, seules 4 photos m’ont semblé dignes d’être publiées (les dinosaures ne savent pas photographier et marcher vite simultanément!). L’après-midi se termine par un apéritif offert par un sponsor dans un hôtel du coin. La plupart des participants qui se sont déplacés avec leur ordi portable (pfff, ça ne me serait même pas venu à l’idée!) achèvent leurs retouches et transfèrent leurs dernières images. Sur un écran défilent en boucle celles qui sont déjà publiées. Tout le monde attend le verdict du maître car les meilleures photos sont récompensées. Chris Burkard, que je n’ai pas aperçu de toute la balade vu que je lambinais en queue de peloton, discute avec de grands gaillards en americain of course.
Je m’attendais à ce que le photographe californien remette lui-même les prix et commente même brièvement les photos retenues. Il n’en a rien été. Une femme a procédé à la distribution des lots sans même montrer les photos concernées. Dommage, j’aurais vraiment apprécié de savoir celles qui avaient plu et pourquoi. Au final, je n’ai pas gagné l’un des trois vols offerts par Swiss (oui quand même, zut j’aurais pu m’appliquer un peu plus!) mais j’ai tout de même eu la satisfaction de voir l’une ou l’autre de mes photos récompensée. Le bon offert par une station voisine me permettra de découvrir cette région dans des conditions plus clémentes l’été prochain.
Cette expérience s’est avérée dépaysante, amusante et très conviviale. Je suis heureuse de l’avoir tentée même si j’aurais souhaité que le photographe américain s’implique davantage. Mais je suppose que ce n’est pas vraiment le but de ce genre d’évènement et rien, sinon une certaine retenue de ma part, ne m’empêchait d’aller lui parler. Et avant de partir, je n’ai quand même pas résisté au plaisir de me faire tirer le portrait en compagnie de Chris, qui s’est avéré aussi charmant que souriant.
La preuve que les dinosaures ont aussi une âme de midinette 🙂
Et vous avez-vous déjà participé à un instameet?
38 Responses to “Instameet, l’hiver et les dinosaures”
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Bonjour Christine,
Wow! J’aurais aimé vivre cette expérience, j’adore le photographe Chris Burkard, je l’ai découvert récemment sur CreativeLive.com. Jeune homme talentueux et généreux de son expérience. Tu t’en es quand même bien tiré pour un temps pas trop inspirant, la neige et tout. Décidément, le froid gagne ton territoire. Dommage, en effet, que les organisateurs n’ont pas songé à vous partager les photos sélectionnées, ç’aurait été plaisant de connaître les détails. Belle photo de toi et de Chris! Chanceuse va! 😉
Bonjour Anne,
L’hiver n’a fait qu’une brève incursion chez nous. heureusement. L’automne et ses belles couleurs sont de retour en plaine. Merci de ta visite.
Encore plus dinosaure que toi, c’est toi qui m’apprends ce mot, et je n’ai même pas le téléphone qui me permettrait de participer.
Mais c’est un joli challenge dont tu t’es brillamment sortie, bravo. (Et tu es très mignonne en midinette ! ;))
Rassure-toi, avant de découvrir ce mot sur Instagram, je n’en avais jamais entendu parler 😉 Je ne sais pas si je réitérerai l’expérience d’un instameet mais celui-ci restera dans les annales, quoi qu’il en soit, en raison du temps vraiment exécrable qu’il a fait ce jour-là 😉 Belle semaine à toi.
Grâce à toi, je découvre ce qu’est un Instameet … mais peu importe, je me suis régalée de tes photos sur IG, et aujourd’hui davantage puisque nous sommes toujours en T-Shirt ici !! Merci d’avoir patagé avec nous cette « aventure » avec auta,u d’humour !
Depuis ce jour-là j’ai rangé ma doudoune, et ressorti mes t-shirt…. Merci Laurence de ta fidélité ici et sur Instagram.
Bon commençons par le plus important, tes photos. Tu m’as fait faire un bond de plus de 50 ans en arrière (oui, dans la catégorie des dinosaures, je suis pas le plus jeune…). Tes photos sentent la première neige en montagne. Un froid humide, des teintes différentes. J’aime ça.
Maintenant, le reste de ton article. Je suis totalement incapable de faire des photos si je ne suis pas totalement solitaire. Difficile à expliquer, mais c’est comme ça. Mon grand fils m’a plusieurs fois dit, « tu devrais t’inscrire sur Instagram, (je le soupçonne même d’avoir eu envie d’ajouter « si tu comprends pas, je t’explique »… Franchement ça ne m’a jamais vraiment tenté.
Pour finir, en te lisant, je me suis bien marré. Et me suis posé une question aussi.
Une midinette dans un instameet? Ne serait-ce pas plutôt une mi-dinette dans un instameat?
Bonne journée
Dinosaure peut-être mais à l’esprit drôlement vif. J’adore ton jeu de mot Dominque! L’expérience a été amusante mais au quotidien je préfère 100 fois photographier tranquillement toute seule ou avec mon Romand, qui est la patience incarnée. La photo à la va-vite ce n’est pas pour moi non plus. A bientôt.
En lisant vos posts, nous ne savons pas trop ce que nous préférons, vos photos ou vos textes si bien rédigés et plein d’humour ! C’est un régal ! Même si nous sommes de simples lectrices et en dehors de toute connaissance technique concernant la photo, nous apprécions l’originalité, la qualité et la finesse.
Contentes de vous voir en vrai…
Oh merci beaucoup Mesdames! C’est vraiment gratifiant de se savoir lue avec autant d’attention.
Si ça peut te rassurer, et te faire sentir un peu moins seule en tant que dinosaure, l’instameet est totalement inconnu pour moi. Tout au moins jusqu’à ce que je vienne ici !
Mais je connais tout de même Instagramm ce qui me donne surement un air un peu moins has been ! 😀
Quoi qu’il en soit, le diplodocus ou stégosaure (j’aime bien) que je suis a tout particulièrement apprécié ta première photo où le Romand vêtu de rouge répond aux piquets rougeoyants eux aussi. A moins que ce ne soit le contraire….
Vu les réactions en commentaires, je ne me sens pas si has been que cela finalement. Nous pourrions former ensemble un club de dinophotographes 😉 Et heureusement que mon Romand était de piquet ce jour-là …
J’ai adoré ton reportage… Comme toi, je suis restée longtemps frileuse avec ces trucs « sociaux » et j’ai finalement adhéré à Facebook… J’ai tourné autour d’Instagram mais je n’ai pas compris grand chose de son fonctionnement. Quand je lis ton expérience, je trouve cela plutôt enthousiasmant – sinon que pour traîner mon Romand à moi dans ce genre de happening…
Je pourrais y aller seule – évidemment!
Ta série photographique prouve que même en groupe on peut faire de la bonne photo, même si l’on traînasse et même si la technique parfois rechigne! J’aime beaucoup ce reportage poudré de blanc, alors que partout sur les blogs les ors surgissent! Les prémices de ce qui nous attend….
Mon Romand est vraiment de bonne composition et ne rechigne que rarement face à mes excentricité, j’ai de la chance. Sinon Instagram m’amuse pour le moment, mais je me demande si à la longue je ne vais pas me lasser, en raison tout de même d’une certaine superficialité. A suivre donc. Belle semaine Gine.
Non, je n’ai jamais participé à un instameet, mais ça a l’air chouette! Bon, visiblement, ça sonne encore et toujours comme un coup de pub, mais tant qu’on n’est pas dupe, pourquoi s’en priver si on peut s’y amuser un peu?
Instagram, c’est vraiment addictif. J’ai peu de followers aussi, mais j’ai plaisir à regarder ces images toutes aussi belles que trafiquées 😉
C’est sûr que l’opération du jour était sponsorisée et même si entre nous, ça m’aurait bien plu de gagner un billet d’avion., je n’y suis pas allée pour cela. . Je te rejoins sur le fait qu’instagram peut devenir addictif et qu’il faut vraiment trier les comptes que l’on suit. Certaines images sont tellement post-traitées qu’elles en deviennent totalement artificielles. Mais d’autres photographes ont l’art de nous entraîner dans leur univers et de nous faire rêver….
Bonjour très chère cop’s !!
Heuuuu, c’est quoi avant les dinosaures ? Parce que moi qui vient à peine de passer à essayer de faire des photos avec mon téléphone, je ne sais pas dans quelle catégorie me mettre …
Blague à part, je connais quand même instagram (qui ne connait pas ????) mais je n’y suis jamais allée. Je ne sais pas pourquoi, ça ne me dit rien. Je crois que je suis un peu effrayée à vrai dire sur le côté justement « instamatic, instantané », où tout va vite, où il faut montrer, obtenir des « like ». Je ne dis pas que ce n’est pas bien, je pense juste que c’est encore une plate-forme, très proche de Facebook (qui a ses avantages et ses inconvénients), mais qui demeure extrêmement superficielle. En même temps, comme je n’y suis jamais allée, je ne peux rien dire de bien valable;)
Brrrr, je dois avouer que je n’envie pas encore tes frimas romands. Ca viendra probablement, mais là, je préfère rester dans mon automne encore tout tout doux.
Bons becs très ch`des cop’s !
Coucou ma Chinosaure 😉
Comme je l’ai écrit. j’ai longtemps refusé de m’inscrire sur Instagram à cause justement de ce côté superficiel, éphémère et chronophage aussi. Et puis j’ai eu envie de voir comment un tel réseau fonctionne et comment je pourrais m’y intégrer. Je comprends que beaucoup de ceux qui tenaient des blogs finissent par les délaisser au profit d’une telle plateforme qui demande un investissement nettement moins important mais pour ma part. je la vois plutôt comme un complément. Pour le moment, ça m’amuse, on verra pendant combien de temps encore….
Quant aux frimas, ils se sont fait la malle (heureusement) et ces jours-ci on vit un été indien magnifique. Profitons.-en!
A bientôt et belle semaine.
Hello Christine ! je suis toujours aussi envieuse de tes premières images de neige et cette année, c’est particulièrement tôt 😉
… j’en avais vu quelques unes sur Instagram (justement !!!), car je me suis laissée prendre au piège moi aussi, je me suis fixé l’objectif d’y mettre au moins une photo par jour 🙂 je suis très « débutante » et je pense n’avoir pas encore tout compris des subtilités de cette plateforme, mais je ne désespère pas 😉
Coucou Marie,
Je suis loin moi aussi d’avoir saisi tous les rouages d’Instagram mais quoi qu’il en soit, je trouve que cette plateforme contribue aussi à stimuler notre créativité. Se fixer une publication quotidienne est un objectif ambitieux, je me réjouis de te suivre. A bientôt
Bonjour Christine,
Je ne connaissais absolument pas les Instameet, ni Chris Burkard (et je m’abonne sur le champ!). On peut dire que cette sortie est bien tombée en tout cas. J’imagine en effet que l’exercice doit un peu « bloquer » au début.
Je trouve les photo que tu as publiées très réussies, elles ont un côté un peu surréaliste, mystérieux. L’atmosphère me plaît beaucoup,! Et en plus avec un téléphone, bien joué!
Bon dimanche à toi.
Merci Magali. Chris Burkard fait des photos fantastiques, et a l’art de nous donner envie de nous trouver dans les coins qu’il immortalise…. Les appareils photos des téléphones sont de plus en plus performants. J’ai un Iphone 6 et je peux faire de rapides post-traitements avec snapseed ou VSCO. Pour des publications sur Instagram en faible résolution ou sur Internet, c’est suffisant. Après pour des tirages papiers, je ne sais pas trop ce que ça peux donner… Belle semaine.
Belle participation Christine… En ce qui me concerne, je suis joueuse, mais dans la pratique de la photographie, je suis peu opérationnelle quand je suis en compagnie d’autres personnes. Je vois que tu t’en es très bien sortie et que tu as su relever le challenge. Je suis aussi ravie de découvrir ton visage, et pour moi aussi, le plaisir serait immense et sincère de le découvrir un jour pour de vrai 😉
Merci Isa, je ne ferai pas de la photo dans de telles conditions tous les jours et surtout pas de la macro 😉 Quant à cette photo de moi, elle est loin de m’emballer, (je me déteste en photo). Il y en a une autre dans la rubrique « à propos » du blog qui me correspond mieux je trouve..Et qui sait, on réussira peut-être un jour à se croiser en vrai…. A bientôt
Bravo pour ton prix! Au regard de tes photos c’est mérité! Cette ambiance neigeuse est toute particulière et je dois le dire assez fascinante! J’adore la quatrième, où seule la forêt se dévoile la neige autorise quelques couleurs à percer.
Merci Françoise! Pour cette 4ème photo, j’aurais bien aimé qu’un personnage s’insère dans la trouée de la forêt mais mon Romand a refusé de grimper dans la pente 🙁
Bonjour Christine, comme toujours, un régal ton article ainsi que tes photos. J’aime particulièrement la 3ème.
Personnellement, j’utilise quelque peu Instagram, mais un peu comme un blog note, aussi pour les moments où je n’ai pas mon appareil avec moi mais que je vois quelque chose qui me fait tilt, et que j’ai du temps pour m’amuser un peu avec la photo. Mais je ne suis pas très performante avec; pas assez de # et je ne participe pas aux concours! Mais je trouve cela super comme idée l’Instameet. A suivre.
Je vais de ce pas regarder les belles photos de ce photographe, et je te souhaite une très belle fin de journée.
Bonjour Cécile, c’est une bonne idée que d’utiliser ce réseau comme « blog note ». Et finalement, rien ne nous oblige à être performant en y adhérant. Quant à cette 3ème photo, je l’aime aussi beaucoup en raison surtout du petit « z » blanc qui s’inscrit sur le chemin . Bonne semaine
Bonsoir Christine,
J’ai lu ce post dès sa parution grâce à la newsletter. Avec beaucoup de plaisir. Sans laisser de message au risque de dire encore des banalités comme cette capacité à raconter une drôle de situation avec d’humour. J’ai en tête la référence d’un film avec Rosana Arquette qui se nomme After hours, une histoire loufoque où un type est confronté une nuit durant à une situation incroyable et une galerie de personnages qui le sont tout autant. Cet instammeet en montagne avec ce temps me fait penser à une situation juste incroyable également. Bon, bref, tout cela pour dire qu’il fallait que je laisse un message malgré tout , banal ou pa,s j’ai bien aimé cette petite nouvelle agrémentée de photos surprenantes dans le traitement, les quelques couleurs qui confèrent à l’ensemble, texte et images, un côté quasi irréel. Bonne semaine.
Bonsoir Sylolive,
Tu sais j’apprécie vraiment beaucoup quand un lecteur prend la peine de laisser un commentaire pour partager ses impressions. C’est l’essence même d’un blog. Sans échange, il n’y pas véritablement lieu d’être. Donc merci beaucoup d’avoir pris le temps et la peine de revenir déposer tes mots ici. D’autant plus que les tiens n’ont rien de banal. Je n’ai pas vu le film dont tu parles, mais tout à coup tu aiguises ma curiosité…. A bientôt j’espère et belle semaine.
bonjour Christine j’ai lu ton post en entier et tu m’as fait sourire..!tes photos sont superbes, et tant pis pour pour les prix, l’important c’est que tu as ramené « tes » trophées et merci de nous les partager. Je vais rarement sur Instagram j’utilise 500px où ils a aussi d’excellents photographes. Bonne journée
Bonsoir Robert,
Personnellement je n’utilise pas 500 px mais je ne doute pas qu’il y ait de superbes photos également. Je suis heureuse que ma petite expérience t’ait diverti. Belle soirée et à bientôt
Je suis aussi un peu « old school », va falloir que je me mette à Instagram 😉
Merci pour ce récit enjoué.
Belle série malgré les conditions pas évidentes. Celle en contre-plongée sur les arbres avec cette trouée au centre me plaît beaucoup d’ailleurs.
A bientôt,
Cédric.
Ah ah, je n’étais donc pas aussi has been que je me l’imaginais. Je constate qu’il y a finalement beaucoup de gens qui n’utilisent pas ce truc;-) Merci pour ta visite Cédric!
J’aime bien être un dinosaure pour ma part : ça donne quand même de l’allure et de la distance, non ? Je ne veux surtout pas me départir de cette distance. Comme l’un de mes prédécesseurs, je ne conçois même pas que l’on puisse faire de la photographie autrement qu’en optant pour la solitude. Mais ce qui m’interpelle le plus dans la démarche que tu décris, c’est que l’on puisse prendre une photo et la poster illico quelque part. Comme ça ? Sans aucun recul ? Et je me dis que c’est ça, en somme, qui définit un dinosaure : l’interdiction que l’on se fait de réagir dans l’instant. La volonté d’échapper toujours aux diktats de l’immédiateté qui régissent le monde des réseaux sociaux.
Bonsoir Marco,
Je constate que ce sont bien davantage les Instameet qu’Instagram lui-même qui te rebutent. Je souscris totalement à cette notion de distance dont tu parles. Si elle est certes incompatible avec un instameet dont l’essence consister justement à poster immédiatement, elle ne l’est toutefois pas avec Instagram. Tout dépend en fait de l’utilisation que l’on en fait. Pour ma part, je publie des phots récentes mais très rarement du jour même et prends le temps de les sélectionner et de les traiter préalablement. Et bien entendu, je me sens bien plus à l’aise en photographiant seule qu’en faisant le mouton derrière un groupe. Entre dinosaures on se comprend 😉 Belle soirée
Je n’ai pas de compte instagram ou twitter par contre j’apprécie Facebook car nous sommes tout un « réseau » et nous nous connaissons (plus ou moins). C’est l’occasion de se montrer quelques photos, d’échanger, de partager, de connaître d’autres photographes et je n’en ai pas une vision négative.
J’avoue que je zappe tous les selfies qu’inévitablement certains multiplient sur leur profil. C’est ainsi….
Finalement ton expérience est plutôt positive…. Tout n’est jamais TOUT noir ou TOUT blanc…
Belle semaine à toi
Je crois qu’il y a quelque chose à tirer de toute nouvelle expérience. Celle-ci fut amusante et stimulante. C’est déjà ça, même si je ne suis pas sûre de réitérer l’expérience de si tôt. Bonne soirée Chrys.