Dans Albanie un billet écrit par Christine le 14 septembre 2016
L’été touche à sa fin. il est grand temps que je partage enfin avec vous ma destination de vacances. Longtemps fermée pour cause de dictature communiste, l’Albanie a accédé à la démocratie en 1992. Plus de 20 ans plus tard, elle reste encore largement méconnue et pour beaucoup mal aimée. Parce que c’est le secret le mieux gardé d’Europe, parce qu’aussi un jeune Albanais m’a vanté sa beauté avec des étoiles plein les yeux, j’avais très envie de découvrir par moi-même ce joyaux des Balkans.
Entre mer et montagnes, culture, traditions et modernité, nous avons, deux semaines durant, parcouru du nord au sud cette véritable Terra incognita située à moins de deux heures de vol de la Suisse
En cette fin d’après-midi de juillet, nous atterrissons à Tirana. Il fait très chaud mais nous n’avons pas vraiment le temps de prendre la température de la ville car nous n’y passons qu’un courte nuit. Le lendemain, à 5 heures du matin, nous partons en mini-bus pour le nord du pays. Au départ de la capitale, la route, jalonnée d’un nombre hallucinant de stations services, déroule son tapis rectiligne et bien asphalté dans la plaine monotone. Son état ne tarde pas à se dégrader lorsqu’elle bifurque à droite pour se lancer à l’assaut de la montagne. Quelques kilomètres de lacets (et de nids de poule) plus tard, nous découvrons un paysage de lacs et de pinèdes hérissé de gigantesques poteaux électriques noirs et rouillés. Le Nord et ses grandes centrales qui alimentent tout le pays en énergie n’est plus très loin. Au terme de trois bonnes heures de route, nous arrivons à Koman où se dresse depuis les années 1970 un immense barrage qui a transformé la rivière Drin en un lac long (34 km) et étroit. Il est à peine 8 heures mais déjà plusieurs voitures attendent pour embarquer. Mieux vaut en effet arriver tôt le matin car il n’y a que deux ferries qui ne peuvent transporter que 4 véhicules et une cinquantaine de passagers. Sur le petit quai, des hommes s’affairent autour de leurs barques colorées, les chargeant de lourds sacs de nourriture destinés aux habitants de la région. Par ici, il n’y a pas de routes et encore moins de supermarchés.
Installés à l’avant du ferry, nous entamons une splendide croisière et découvrons ébahis des fjords balkaniques impressionants dont certains ne dépassent pas une cinquantaine de mètres de largeur. Les montagnes boisées dégringolent littéralement dans le lac et on se demande bien comment vivent les habitant des quelques rares fermes accrochées aux les pentes environnantes. C’est un très beau morceau d’Europe, sorti tout droit des temps anciens. Sur ces eaux paisibles ne croisent que de rares bateaux. Le paysage sauvage est de toute beauté. Il décline, dans un subtil camaïeu de bleu et de vert, la pierre, l’eau et le végétal. Seul bémol choquant, les déchets, plastiques et bouteilles en tout genre qui, par endroits, constituent de véritables nappes flottantes. On le constatera à plusieurs reprises durant ce séjour, l’Albanie peine à gérer son environnement.
Notre croisière s’achève deux heures et demi plus tard sous le regard morne de deux vaches qui pataugent sur les berges et avec le klaxon tonitruant d’une machine de chantier qui actionne sa pelle mécanique en guise de salut. Le ferry accoste sans encombre à Fierza et régurgite son (petit) lot de véhicules. A l’arrivée, pas de quai bétonné ni de restaurant touristique, juste une modeste buvette où nous achetons des boissons à un prix dérisoire (une canette de coca pour 100 lek soit 80 ct d’Euro). Après nous être désaltérés, nous poursuivons plus au Nord encore.
Notre minibus est bondé. Les bagages entassés à l’arrière menacent de s’effondrer sur les passagers assis juste à côté. Il fait chaud, la somnolence nous guette mais les secousses de la route se chargent de nous maintenir éveillés. Plus nous nous enfonçons dans les montagnes, plus nous comprenons pourquoi l’Albanie s’appelle aussi Shqipëria, le pays de l’aigle. Se déplacer dans ces contrées couvertes à près de 70% de surface montagneuse, accidentée et difficilement accessible n’est pas aisé et prend beaucoup de temps. C’est du reste ces difficultés d’accès, et non une mystérieuse superstition, qui valent aux alpes albanaises le surnom de montagnes maudites.
Nous sommes chahutés sur de nombreux kilomètres puis nous avons soudain l’impression de rouler sur du velours. A partir de la ville de Bajram Curri, la route qui conduit à la Vallée de la Valbona, un des attraits majeurs des alpes albanaises, a été entièrement refaite (photo 1). On y gagne en confort mais pour dire vrai, ce ruban d’asphalte flambant neuf détone quelque peu dans ce décors de bout du monde.
En arrivant à Valbona, on est d’emblée saisi par l’imposant cirque de sommets qui dominent la Vallée. On pourrait se croire en Suisse ou en Autriche mais il se dégage de ces montagnes une puissance sombre qui fait que l’on se sent ailleurs. Quant aux maisons en pierre recouvertes de tavillons (planchettes qui font office de tuiles), aux meules de foin à l’ancienne, aux potagers cerclés de clôtures en bois ou en branchages, ils nous renvoient à une époque que l’on croyait révolue.
Au coeur du « village » – il s’agit plutôt de quelques maisons disséminées le long de la route – d’anciennes constructions communistes, laissées à l’abandon, tombent en ruine et n’intéressent plus que quelques vaches.
La région est assez pauvre. La principale activité des habitants, si ce n’est la seule, est l’agriculture. En hiver, le climat est très rigoureux, les températures souvent négatives et la neige abondante. Le ski y est très prisé mais il n’y a aucun remonte-pente. Dans le village, inutile de chercher des commerces ou des bars, il n’y en a pas. Depuis 1991, ces conditions de vie difficiles ont poussé bon nombre de villageois à chercher une vie plus confortable en ville. Aujourd’hui, le développement progressif et encore très relatif du tourisme constitue une aubaine pour la population locale qui y voit un moyen d’améliorer son quotidien. On constate l’apparition de nouvelles constructions et plusieurs familles ont aménagé leur habitation en maison d’hôtes propres et confortables.
Nous passons deux nuits dans l’une d’elle (photo 11). L’accueil est chaleureux, la nourriture très bonne et (trop) généreuse. Nous n’arrivons pas à ingurgiter la moitié de tous les plats que nos hôtes déposent inlassablement sur la table jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place. Le soir, l’ambiance entre randonneurs de diverses nationalités est bon enfant mais tous, fatigués d’avoir crapahuté toute la journée, ne tardent pas à aller se coucher.
Car qui se rend à Valbona ne le fait pas pour sa vie nocturne mais pour sa nature sauvage et ses formidables possibilités de randonnées. Depuis 1996, la région est classée. Le parc national de Valbona se distingue des autres vallées par ses épaisses forêts de hêtres et de pins peuplées d’une faune très diversifiée. Ours bruns, loups, chats sauvages sont encore nombreux dans le coin paraît-il…
Après plusieurs heures passées en bus, nous avons hâte de nous dérouiller les gambettes et de chausser nous aussi nos godasses. Dès le lendemain de notre arrivée, aussitôt notre copieux petit déjeuner avalé, nous partons à l’assaut des sommets. Un sentier de gravier nous mène à un hameau entouré de cultures de mais et de jardins potagers clos.
Nous poursuivons notre ascension à travers une forêt de pins partiellement calcinée. La vision de ces troncs noircis sur fond de fougères vert tendre a quelque chose de surréaliste. On se croirait dans un décor de cinéma.
Aux pins succèdent les feuillus puis les arbres cèdent la place aux pâturages d’altitude. Après trois heures d’une bonne grimpette, nous parvenons à une bergerie au moment où le ciel décide de se lâcher. Nous avons tout juste le temps de nous mettre à l’abri à l’intérieur pour éviter le déluge. Dans un coin de l’unique pièce en terre battue, un grand lit sur lequel dort un tout jeune enfant, une table basse contre un mur et quelques tabourets en bois constituent le seul mobilier de la famille de bergers qui vit là durant les mois d’été. On se presse près du poêle qui dégage une chaleur bienfaisante, on boit un thé aux herbes et on déguste le fromage maison, sorte de feta assez salée, que nous offrent généreusement nos hôtes.
L’orage n’aura duré que le temps de notre pique-nique à la bergerie. Au moment de quitter notre abri, le ciel lavé de tous ses nuages nous gratifiera d’un soleil généreux. La descente sur la vallée nous offrira une vue splendide et totalement dégagée sur le « cercle blanc », nom donné à la couronne de sommets environnants.
A suivre…
Bravo Christelle !… c’est comme si je m’y trouvais à nouveau !.. j’ai hâte de voir et lire la suite !… A bientôt sur ton site ! Mireille
Merci Mireille, je suis vraiment contente de réussir à te faire revivre notre voyage. La suite arrive bientôt….. Amitiés
Que j’aime tes récits. J’aime ton regard (l’oeil comme la pensée) sur la vie d’ailleurs. Un vrai plaisir de te lire et tes photos sont de vrais cadeaux.
Merci encore pour ce partage
Quel beau compliment tu me fais Pancho, merci de tout coeur. Et tu sais, je crois que j’ai autant de plaisir à découvrir l’ailleurs qu’à le partager à mon retour. A bientôt et belle soirée.
Oh comme ce billet est beau. Une fois encore, j’ai l’impression de faire le voyage avec toi, quel bonheur !! Tu vois, pour moi, l’Albanie c’est la photo numéro 7, cet habitat sommaire au pied des montagnes alors inutile de te dire que je me suis régalée de découvrir tout le reste ! La photo avec le lac couleur émeraude est magnifique … les autres aussi … allez, j’arrête les compliments (mais tu les mérites 😉 ).
Je suis sûre Laurence que tu aurais eu beaucoup de plaisir avec nous;-) J’ai beaucoup aimé cette région du nord de l’Albanie, tout est encore tellement préservé. En tous cas, elle m’a donné l’envie de découvrir les pays voisins qui doivent également être très beaux. Merci de tout coeur pour tes compliments, il me font sincèrement plaisir et me motivent pour la suite. Bonne soirée
Bonjour Christine!
J’avais visionné une partie de tes images sur Instagram, lors de ton voyage, mais les voir en grand est encore plus grandiose! Quel paysage fabuleux, avec ces sommets accidentés! Le dépaysement totale. Tes photos sont magnifiques!
Bonsoir Anne,
Instagram c’est sympa pour partager en direct des images mais elles sont effectivement beaucoup mieux mises en valeur sur un grand écran. Je me réjouis de te faire découvrir la suite du voyage qui est tout aussi magnifique. Alors stay tuned comme on dit 😉
Wahou, quelle découverte que tu partages avec nous! Je n’ai pas encore compris pourquoi la montagne était maudite tellement la nature y semble belle. Et ce lac est vraiment sublime!!!
Peut-être comprendras-tu un peu mieux la signification de cette appellation lors du prochain épisode… mais c’est vrai que la nature est splendide. je suis sûre que l’amateur de macro que tu es y trouverait largement son compte. A bientôt et merci de ta visite.
Quel voyage et quelles photos ! J’aime toujours autant ton regard curieux et bienveillant et j’attends la suite de tes découvertes avec impatience.
Merci pour le partage.
Bonsoir Danielle,
Je suis vraiment touchée par tes mots. Lors de mes voyages, je m’efforce d’échanger le plus possible avec les gens du cru (via un guide ou un traducteur évidemment) et de comprendre la situation sans juger. Cela me fait plaisir que tu le ressentes comme cela. Bonne soirée.
Hoho, l’Albanie figure en bonne place dans ma tête depuis que je ne sais plus qui m’en a parlé. J’y ai même apposé la petite note de pied de page « y aller avant que tout le monde ait la même idée ». Fatalement, tes photos et ce récit redonnent un petit coup de boost à ce pays qui semble ma foi falloir plus qu’un petit détour. Et mon petit doigt me dit que la suite de ton récit ne devrait sans doute pas me faire changer d’avis 🙂
Je pense que ton petit doigt est très très futé Laurent et que tu ferais bien de l’écouter. Bon, connaissant un peu ta manière très indépendante de voyager, cela risque d’être un peu compliqué en Albanie où les transports publics ne sont vraiment pas au top. .. Allez je me grouille de préparer la suite, histoire de te convaincre encore un peu plus 😉
Hello Christine !
Voici donc l’introduction de ton périple … c’est toujours un vrai plaisir de lire tes récits et de voir les photos ailleurs que sur Instagram 😉 … même si Instagram est parfait pour avoir des nouvelles quotidiennement 😉
… de belles photos du reste, un pays peu visité mais qui mérite qu’on s’y intéresse : les paysages de montagne semblent si sauvages qu’ils doivent laisser une sensation extraordinaire de découverte. Crapahuter dans cette région semble plutôt difficile … les dénivelés sont-ils importants ?
J’aime beaucoup les trois dernières photos, plus intimistes -)
Au plaisir de découvrir la suite de cette aventure …
Coucou Marie,
Comment t’expliquer ce que l’on ressent dans ces montagnes? Elles ne diffèrent pas fondamentalement des alpes suisses ou françaises mais elles ont par endroit une apparence sombre, puissante, une végétation qui n’est pas celle de chez nous. Même si en été ce n’est pas l’adjectif tout à fait exact, je dirais qu’elles sont rudes, brutes. Les randonnées que nous avons faites étaient d’un niveau moyen à soutenu, surtout celle dont je vais vous parler prochainement et mieux vaut être en bonne condition mais cela n’a rien d’insurmontable. Si tu aimes la montagne, c’est assurément une région à découvrir et qui t’offrira un vrai dépaysement. A bientôt pour la suite.
Ce n’est aps en effet une destination vers laquelle mon choix se porterait spontanément, certainement le sentiment que ce pays semble encore fermé sur lui-même. Il pâtit également de l’image pesante des pays de l’est. L’Albanie est bien plus connue pour ses pauvres filles des trottoirs parisien.s.. Au vu de ton périple, le retard de ce pays dans tout domaine se confirme. Mais la nature semble très belle et préservée des fréquentations de masse hormis les plastiques flottants.. Je comprends que vous étiez dans un groupe. plutôt organisé. C’est certainement difficile de le faire seul : peu d’infrastructures, barrière de la langue,, peu d’indication etc. Mais visiblement, cela vaut la peine de braver ces freins. J’attends la suite avec impatience 🙂
Je pense Sylolive que le sentiment de fermeture dont tu parles est bien davantage dans la tête de ceux qui ne connaissent pas ce pays que chez les Albanais qui sont très accueillants et heureux de s’ouvrir au tourisme. J’ai effectivement voyagé au sein d’un petit groupe avec un guide. Il faut savoir que les transports publics dans ce pays sont quasiment inexistants. Quant à la langue, si les jeunes Albanais parlent de plus en plus l’anglais, tel n’est de loin pas le cas des personne plus mûres. Mais je te le confirme, cela vaut vraiment la peine de découvrir l’Albanie si proche de chez nous et pourtant tellement méconnue.
Superbe, un article qui change en terme de destination ! Les paysages sont superbes, j’avais entendu parler de la vallée de Valrona. C’est un pays encore protégé, c’est vrai que ça donne envie d’y aller avant qu’un flot de touristes exigeants ne dénature le pays.
Ce que je trouve fascinant avec un pays comme l’Albanie c’est que l’on a pas besoin de chercher le dépaysement très loin de chez nous. A seulement deux heures d’avion, on est transporté dans une autre dimension. Je te souhaite de t’y rendre dans un avenir pas trop lointain, Anne. Merci pour ton commentaire et bonne soirée.
Ah j’aimerai bien, mais bon, ce n’est pas encore prévu ! :p Toi qui est Suisse, si ça t’intéresse, j’ai fait 2 articles sur la Suisse lors de mes vacances d’été ! 😉
Que j’aime ces récits de voyage illustrés avec de superbes photos. Je n’ai jamais entendu parler de cet endroit alors c’est d’autant plus un plaisir de le découvrir via votre regard :).
Si la découverte de Valbona t’a séduite, alors la suite devrait te plaire également Polina 😉 A bientôt pour la suite du voyage.
Quel beau reportage, avec de belles photos et vos textes qui les accompagnent ! Quel belle découverte d’un pays si proche et si méconnu !
Mais que c’est dommage que ce pays qui parait si « naturel » encore, ne prend pas soin de son environnement avant que ce ne soit trop tard.
Nous attendons la suite avec impatience
La question de la préservation de l’environnement et des déchets n’est pas simple, J’ai lu je ne sais plus où que l’Albanie a longtemps servi de dépotoir pour les déchets de ses voisins européens qui ont trouvé sur son territoire une solution providentielle pour se débarrasser de ce dont ils ne savaient quoi faire. Cela dit, je pense aussi que la solution passera par l’éducation des gens. Certaines décharges à ciel ouverts que j’ai pu voir m’ont fait penser à ce qui se faisait chez nous il n’y a pas si longtemps, avant que le tri ne soit instauré. Espérons que ce pays parviendra à sensibiliser ses habitants et à combler son retard en la matière. Bonne soirée Mesdames et à bientôt pour la suite (sans déchets cette fois ;-))
C’est vrai, nous n’avons pas le droit de nous citer en exemple, il a fallu tant d’années avant une prise de conscience et il reste encore tant à faire. Mais en regardant vos photos, on réalise la beauté de la nature encore « naturelle » !
Nous attendons la suite !
Bonjour Christine,
Ce n’est pas forcément une destination à laquelle on pense tout de suite mais les paysages sont beaux et à priori les habitants accueillants.
Un bon récit, une fois de plus 😉
Bonne continuation et à bientôt !
Bonsoir Philippe,
Oui, les habitants sont accueillants et généreux dans leur manière de recevoir même s’ils peuvent paraître un peu « bourrus » au premier abord. Je suis contente que ce récit t’ait intéressé, Merci d’avoir pris la peine de me lire. A bientôt
Bonjour Christine,
Je me retrouve dans « notre « univers albanais en te lisant, c’est un vrai plaisir !!!
Tes photos sont magnifiques
Bisous
Coucou Béatrice,
Je suis vraiment contente que tout comme Mireille, tu te retrouves dans ce récit. J’espère continuer à te faire revivre ce voyage avec la suite. Merci d’avoir pris la peine de déposer ces quelques mots ici, ça me fait très plaisir. A bientôt. Bisettes:-)
Merci pour ce partage. C’est vraiment différent de ce que l’on pense de l’Europe. Quel pays et quelles photos superbes tu en as fait.
Bonsoir Dominique,
Quel plaisir de te relire ici! C’est un pays encore peu visité mais j’ai bien l’impression que cela ne va pas durer. Tant d’authenticité si près de chez nous ne devrait pas tarder à appeler de nombreux curieux. J’espère que la suite te plaira tout autant. Bonne fin de dimanche à toi.
Coucou Christine ! Belle série découverte de ce pays encore peu prisé des touristes (même si je commence à voir des photos sur les blogs… et ça peu aller vite!).
Comme pour la Roumanie par ex il se dégage un coté encore rustique de la vie rurale et un accueil « vrai » de la population… de beaux décors aussi. Donc tous les ingrédients pour voyage attachant. Tu es partie seule ou bien en groupe?
Bonsoir Evelyne,
Effectivement l’Albanie a tout pour séduire même si ses infrastructures ne sont pas encore très bien développées comme dans le nord du pays. J’espère qu’elle saura gérer intelligemment son développement touristique… J’ai voyagé avec un petit groupe de 8 personnes. Pour moi qui partait seule c’était la solution idéale:-) Bonne soirée et à bientôt.
Bonjour Christine,
J’avais raté cet article! Les paysages sont grandioses! C’est curieux comme on a l’impression de faire un retour dans le temps, je retrouve des scènes de mon enfance dans tes clichés! J’avoue être touchée par cela…un temps oublié pourtant pas si lointain!
Bonsoir Anne,
Même dans mes souvenirs d’enfance, je ne retrouve pas certains éléments comme ces meules de pailles construites autour de tronc d’arbre ébranchés… Tu dois avoir vécu dans une région plus rurale que moi. C’est ce que je suis venue chercher dans ce pays, un retour dans le temps. J’ai par exemple passé pas mal de temps à contempler un homme en train de faucher à la main de l’herbe dans un pré, à écouter le « tsssss-tssss » de sa faux, à regarder l’ombre des montagne s’allonger en fin de journée, c’était comme un petit luxe dont on a plus l’habitude chez nous… Merci de ta visite et à bientôt.
J’ai grandi au fin fond du Poitou! Non, il n’y avait pas ces meules, mais mon père fauchait au dail (je ne connais le mot qu’en patois, c’est dire!) aussi, je le revois aussi avec des bidons sur le dos… et le lapin suspendu me rappelle maman qui le faisait aussi… c’était dans les années 80… Et mon père vient de faire un AVC, donc tes images résonnent particulièrement en moi puisqu’il ne peut plus marcher.
Tu nous emmènes une fois encore dans des contrées peu connues et tu ramènes des histoires, des moments, des anecdotes toujours intéressantes. Et que dire des « illustrations » en photo que tu nous donnes à contempler ! Superbe série, superbe reportage. Vivement la suite 😉
A bientôt,
Cédric.
Très beau reportage avec de belles photos. J’espère que les Albanais, s’ils s’ouvrent ainsi au tourisme, ne construiront pas des horreurs, comme on peut trouver de-ci, de-là, dans nos Alpes. A bientôt et au plaisir de vous lire.
J’avais mis cette note de côté pour pouvoir la regarder et la lire avec l’attention qu’elle mérite. Et j’ai bien fait. J’aime autant ton récit que tes photos, avec ce traitement particulier qui devient ta signature. Bravo et merci. Et dans l’attente de la suite. 🙂
Bonjour Christine,
Je reviens par ici avec beaucoup de plaisir regarder tes photographies et lire ton récit d’Albanie. Ce voyage doit déjà avoir un parfum de souvenir pour toi et je suis sûre que tu es déjà en train de courir de nouvelles contrées. Donc je découvre ce billet avec un petit décalage… Quel beau pays ! Comme d’habitude, tu sais nous imprégner en quelques images et quelques mots de l’ambiance de ton périple. Tes photos sont à la hauteur de tes belles rencontres et de leur habitat autentique. Je m’en vais donc lire le deuxième billet… à tout de suite …
Bonjour Isabelle,
Quel plaisir de te retrouver ici:-) L’Albanie est un pays qui m’a conquise, surtout le nord et ses montagnes mystérieuses: J’ai encore des billets à rédiger et des photos de ce voyage à montrer, même si effectivement depuis ce périple, je suis repartie ailleurs. J’espère avoir le temps et l’énergie prochainement pour poursuivre cette série. Merci de ta visite et à bientôt