Le Bishorn – mon premier 4000 alpin

Dans Altitude un billet écrit par Christine le 8 novembre 2022

J’y songeais depuis longtemps sans toutefois trouver l’énergie et la volonté de mettre mon projet à exécution. Cet été, j’ai enfin cessé de procrastiner et me suis jointe à un petit groupe de photographes passionnés pour l’ascension du Bishorn. Une expérience qui s’est révélée aussi exigeante qu’impressionnante dans un univers de moyenne et haute montagne de toute beauté.

Jour 1: Zinal – Cabane d’Arpitettaz 1’180 m. d+

Le glacier de Zinal, la pointe de Zinal et la Dent Blanche surplombant le lit de la Navizance

Zinal, fin juillet 2022, notre petite troupe de six photographes, accompagnés d’un guide de montagne, se met en marche. Le coin m’est familier puisque j’y passe régulièrement mes vacances depuis de très nombreuses années et ai sillonné le Val d’Anniviers dans (presque) tous les sens. La première partie de cette randonnée qui nous conduit jusqu’à la cabane d’Arpitettaz a du reste déjà fait l’objet d’un article. Pour éviter d’inutiles redites, je vous y renvoie si vous voulez en savoir plus.

En principe, l’ascension du Bishorn depuis Zinal se fait en deux jours, voire un seul pour les plus aguerris, mais notre excursion, qui allie marche et photographie, se déroulera sur quatre jours. Pour cette première journée, le dénivelé est relativement important (+ 1’180 m.). A mi-chemin, nous apprécions une pause pique-nique au lac d’Arpitettaz et en profitons pour dérouiller notre appareil photo. Le coin est magnifique et le beau temps au rendez-vous. Mes collègues semblent bien inspirés mais pour ma part, je suis empruntée. Bien connaître un endroit n’est pas forcément un avantage lorsqu’il s’agit de le photographier encore et encore. Ici, rien n’est nouveau pour moi, j’ai l’impression de répéter ce que j’ai déjà fait de nombreuses fois. Je tâtonne, j’hésite entre couleur et noir et blanc en essayant d’appréhender cet environnement familier avec un regard neuf et d’éviter la « carte postale ».

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Requinqués par cette pause, nous poursuivons notre marche et arrivons à la cabane peu avant la pluie. D’autres n’auront pas cette chance et parviendront au refuge trempés et frigorifiés. A l’extérieur, l’ambiance est tourmentée et la pluie battante. En haute montagne, la fin du monde n’est jamais loin. Bien au chaud devant un plat roboratif, nous guettons d’un oeil l’évolution de la météo à travers la fenêtre du réfectoire. Notre patience finit par être récompensée. Comme souvent, à l’orage succèdent de divines lumières. Le spectacle sur l’impressionnant environnement de la cabane nichée entre Weisshorn, Zinalrothorn et Besso vaut bien une petite séance photo.

Le Grand gendarme du Weisshorn
Le Besso

« La glace, les séracs, les crevasses sont une mer prise dans le permafrost. Une mer avec ses marées, ses vagues où perle l’écume, comme toute mer, mais que seules les cimes peuvent contempler ainsi. Elles pour qui le temps des hommes n’est que fleur de coton dans le vent ».

Matthieu Fournier, journaliste

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Jour 2: Arpitettaz – Tracuit 830 m. d+

A 2’786 m. d’altitude, Arpitettaz, la cabane caméléon
La pointe d’Arpitettaz derrière l’ancienne moraine

Une aube zébrée succède à la nuit. Même si le ciel est lavé d’une bonne partie des nuages de la veille, les tant attendues lumières de l’aurore ne sont hélas pas au rendez-vous. Nous ne perdons pas de temps et nous mettons rapidement en route après le petit déj. pour tenter d’arriver à notre seconde étape avant la mi-journée qui s’annonce à nouveau moins clémente. Depuis la cabane, nous suivons le sentier balisé blanc-bleu-blanc* en direction du Col de Milon. Le panorama est splendide mais l’heure n’est pas à la contemplation. Sur l’étroite crête de la moraine, mieux vaut regarder où l’on met les pieds. Un pas de côté et c’est la chute! C’est là que j’apprécie particulièrement mes bâtons de marche. S’ensuit une montée assez escarpée dans un chaos minéral qui nous fait gagner le col. La descente sur l’autre versant n’est pas plus aisée. La première partie le long de la paroi rocheuse de la Crête de Milon est relativement raide. Plusieurs chaînes sécurisent ce passage exposé au nord. Puis le sentier zigzague dans la caillasse instable jusqu’à 2’700 mètres d’altitude environ avant de remonter vers le nord. Nous attaquons enfin la longue et exigeante montée dans la pierraille vers la cabane de Tracuit. Elle nous conduit jusqu’à un passage dans les rochers vers 3’200 mètres, terminus des mulets qui approvisionnaient jadis le refuge. Là, c’est carrément un rempart qu’il faut escalader et j’avoue que ce dernier obstacle me plombe le moral après cette pente bien casse-pattes. Les jambes font le grand écart, les mains se retiennent aux anfractuosités puis attrapent la longue chaîne permettant de franchir les derniers mètres jusqu’à la crête en dents de scie. Une fois au sommet, quel soulagement d’apercevoir à moins de 100 mètres la cabane, telle une grosse boîte de métal posée au bord de la falaise! Les prévisions météo n’étaient pas erronées. Le brouillard a envahi la montagne et la pluie ne tarde pas à nouveau à tomber dru, à peine nous sommes-nous mis à l’abri. Une fois encore nous avons eu de la chance!

*Le degré de difficulté d’un chemin est défini par la signalisation: jaune pour les chemins de randonnée, blanc-rouge-blanc pour les chemins de randonnée de montagne et blanc-bleu-blanc pour les chemins de randonnée alpine.

Vue sur le Zinalrothorn, après avoir franchi le col de Milon, en montant sur Tracuit

Tracuit, ultra moderne altitude

Entre l’ancienne cabane et la nouvelle, un vrai voyage dans le temps

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Bâtie en 1929 au pied du glacier à 3’256 mètres d’altitude, la cabane de Tracuit a été agrandie plusieurs fois avant d’être rasée et reconstruite en 2012-2013. Dans un univers très alpin, elle donne l’impression d’être seul au monde, à cheval sur le col dont un versant donne sur les alpages et les rochers, et l’autre sur le glacier.

C’est l’un des refuges de haute montagne les plus fréquentés en Suisse avec chaque année entre 5’000 et 6’600 nuitées.

Lors de sa construction, tout a été pensé pour limiter au maximum les difficultés liées au transport des matériaux et aux conditions climatiques extrêmes du site. Seules les fondations, la réserve d’eau et le stockage de gaz sont en béton particulièrement coûteux à transporter. L’ossature de la cabane est en bois. Le montage des 4 niveaux réalisés en modules préfabriqués n’a requis que 9 jours de travail et l’aide de 2 hélicoptères. Quant aux éléments de l’ancienne bâtisse, certains ont été reconvertis dans la déco d’un bar à vin à Zinal.

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Avec son design futuriste, c’est un refuge « high tech », écologique et confortable de 120 places. La façade sud en prolongation de la falaise est équipée de capteurs photovoltaïques qui assurent une quasi-autarcie énergétique. Les généreuses fenêtres du réfectoire permettent également d’emmagasiner l’énergie solaire passive et offrent une vue plongeante sur le val de Zinal, ainsi que sur les nombreux sommets alentours. Les autres façades en tôles d’acier profilé très brillant réfléchissent le paysage pour diminuer l’impact du bâtiment sur le site.

La question de l’eau particulièrement épineuse à plus de 3’000 mètres d’altitude a été réglée par une tranchée dans le glacier, un réservoir de 14000 litres et la récupération des eaux de toiture. Ceci dit, lorsque j’y étais à fin juillet, il n’était pas possible de prendre des douches vu le manque de précipitation. Quant aux eaux usées, pas question de déverser le contenu des toilettes dans la nature. Fini le trou dans le vide à l’extérieur du refuge. A Tracuit, celui qui utilise les wc doit appuyer sur une pédale pour faire avancer le carrousel qui a reçu ses déjections. Le tout tombe sur un tapis roulant dans une fosse technique dépressurisée – ce qui empêche les odeurs. Les boues y sont séchées, et une fois par an descendues par hélicoptère dans une station d’épuration des eaux. Cet ingénieux système est vraiment efficace. Au moment de mon passage, l’occupation de la cabane était maximale et il n’y avait aucune odeur dans les wc.

Jour 3: Tracuit – Bishorn 895 d+

Le sommet du Bishorn un peu à droite sous la trace d’avion. A sa droite, le Weisshorn.

31 juillet, 5 h.40. Il a neigé durant la nuit La cabane est encore enveloppée de coton mais les prévisions sont bonnes. Cette fois, plus question de reculer : c’est le moment de vérité, mon baptême d’un 4 000 alpin. Je remplis ma gourde de «thé de marche», un breuvage chaud et sucré proposé à la cabane et vérifie le contenu de mon sac, réduit au strict nécessaire. Les plus pressés sont déjà partis à l’assaut du sommet, d’autres se préparent encore. Nous les laissons volontiers nous devancer et nous mettons en marche vers 6 h.30. Après dix minutes de mise en jambe dans la caillasse, nous sortons le matériel glaciaire. Crampons aux pieds et encordés, nous traversons le glacier de Turtmann. Cette première partie en légère montée n’est pas difficile mais il faut être vigilant car les crevasses sont nombreuses.

Une ambiance résolument glaciaire

Vu de loin, le Bishorn ressemble à un « gentil » 4 000 qui courbe paisiblement l’échine au beau milieu de la couronne impériale mais une heure après avoir quitté la cabane, on se rend compte que ce ne sera pas si simple. C’est raide, on enfonce aussi. Avancer, prendre de la hauteur, suivre le rythme mesuré et régulier dicté par le premier de cordée. La montée est belle mais plutôt monotone. Face à moi, la pente, tel un immense écran blanc. Le spectacle est dans mon dos. Je jette de temps à autres un coup d’oeil furtif par dessus mon épaule. Le panorama est splendide mais pas question de m’arrêter, la corde qui se tend me le rappelle sans cesse. Plus on monte, plus mes jambes se font lourdes, mon souffle épais. Le geste est lent, répétitif comme une sorte de transe. Un pas après l’autre, chaque enjambée compte, je me le répète tel un mantra en évitant de trop regarder le sommet que j’ai l’impression de pouvoir toucher mais qui pourtant ne se rapproche pas. Vers 3’700 m. ou 3’800 m., je cède de plus en plus à la tentation de me laisser tirer par mon guide qui ressent ma baisse de forme et m’encourage comme il peut. Quand nous croisons une cordée qui redescend déjà au pas de course, je suis au bout de ma vie. Mais qu’est-ce qui m’a pris de me lancer un tel défi? Les deux cents derniers mètres me coûtent vraiment. Mon esprit est ailleurs, ivre et embrumé. Face au mur qui me toise, enveloppé dans son grand manteau laiteux, je doute de vouloir continuer et de parvenir au but. Je ne sais pas trop comment j’arrive à bout d’une ultime grimpée, et soudain après m’être hissée sur une sorte de plateau neigeux, il me faut quelques secondes et les félicitations du guide pour réaliser que j’ai atteint le sommet. Il est 10 h. , je ne peux plus dire un mot tant l’émotion m’étrangle.

Bon sang, je l’ai fait !

Depuis le sommet du Bishorn, vue sur l’arête nord, longue et effilée, du Weisshorn (4’506 m d’altitude). L’ascension du Weisshorn fait partie des plus belles et plus difficiles des Alpes.

La montagne et les dames

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Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de « 4000 des dames », nom que l’on attribue communément au Bishorn?

Pour certains, ce terme remonte à l’âge d’or de l’alpinisme. A cette époque, il était courant de désigner un sommet visiblement facile par l’attribut « des dames », histoire de montrer à tout le monde l’absence de difficultés techniques. Il est vrai que mis à part une très bonne condition physique, l’ascension du Bishorn est accessible aux débutants. Mais cette explication, outre le fait qu’elle est carrément datée et machiste, se heurte au fait que même s’il demeure un peu dans l’ombre de son puissant voisin le Weisshorn, le Bishorn n’en est pas moins un véritable 4000. Avec ses 4’153 m., c’est un sommet de haute montagne qui se mérite, quelque soit son genre.

Une autre explication, qui n’a rien à voir avec la facilité de l’ascension, prouve si besoin est que les représentantes du sexe dit « faible » en ont sous le coude et peuvent tenir la dragée haute aux hommes.

Alpiniste, grande sportive, écrivaine, photographe et cinéaste, l’Anglaise Elizabeth Burnaby, née en 1860 (connue également sous les noms de Mrs John F. Main et Mrs Aubrey Le Blond), est une sacrée nana. De santé fragile, elle découvre la montagne à l’âge de 20 ans. Elle s’initie à l’alpinisme et ce faisant, retrouve la santé. Son carnet de courses de 1882 à 1903 a de quoi faire pâlir plus d’un montagnard aguerri. Elle entreprend plus de 130 grandes ascensions, dont 26 premières et 11 premières hivernales. En 1907, elle prend une part prépondérante à la fondation du Ladies Alpine Club britannique, première association de femmes alpinistes, qu’elle présida de 1907 à 1912.

Lady Bentinck, grande-tante d’ Elizabeth écrivit: « Empêchez-la de faire de la montagne! Elle choque le tout Londres; lorsqu’ on la voit, on croirait un indien ».

Le 6 août 1884, elle ouvrit le Bishorn par la voie orientale, bien plus ardue que celle que nous avons empruntée. Pensant être la première à fouler l’arrête sommitale, elle jubile et écrit:

« Un ou deux pas encore et le sommet rentra dans les rangs: le dernier sommet de plus de 13’000 pieds dans les Alpes était conquis comme tous ses voisins. Aucune trace d’une précédente ascension: le sommet nous appartenait ».

La malheureuse ignorait que le Bishorn, comme son nom l’indique, est bicéphale avec un sommet rocheux et une calotte glaciaire constituant – pour l’instant encore- le point culminant. Pour une raison indéterminée, Elizabeth Burnaby et ses guides ne s’aperçurent pas qu’ils s’étaient arrêtés au sommet Est (4’135 m.) et que le sommet Ouest, à 250 m. de celui où ils se tenaient, était de 18 m. plus élevé. Elle se fit damer le pion douze jours plus tard par son propre guide qui atteignit, cette fois-ci, la pointe occidentale du Bishorn (4’153 m.).

Maigre consolation, le sommet Est du Bishorn est désormais baptisé Pointe Burnaby (photo).

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Au sommet après avoir retrouvé mes esprit, il ne me reste plus qu’à profiter de l’instant exceptionnel. Grand privilège, nous sommes absolument seuls. Ceux qui nous précédaient sont déjà redescendus. A 4’153 m., nous jouissons d’une vue à 360° époustouflante. L’ambiance est quasi himalayenne. Le Weisshorn est si proche que j’ai l’impression de pouvoir le toucher. Quant à la pointe Burnaby, magnifique cône rocheux émergent du brouillard, elle est beaucoup plus photogénique que le sommet occidental qui n’est rien d’autre qu’une calotte de glace. Nous sommes en plein été mais le froid de canard qui règne ici, renforcé encore par le vent puissant qui souffle constamment, nous rappelle qu’il ne faut pas trop nous attarder. Après un ultime coup d’oeil (je sais que je ne reviendrai pas!), nous entamons la descente en direction de la cabane où nous passerons une dernière nuit. Pas question en effet d’enquiller d’une traite les 2’500 mètres de dénivelé négatif jusqu’à Zinal. A chaque jour suffit sa peine !

Jour 4: Tracuit – Zinal 1’582 d-

L’élégant Zinalrothorn

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Oubliées les intempéries de ces derniers jours, le lendemain à l’aube, le soleil allume tous les sommets alentours. Il fait un temps splendide et la montagne a revêtu ses plus beaux atours que nous nous empressons d’immortaliser avant de quitter Tracuit. La descente longue et engageante, pour ne pas dire laborieuse, me paraît interminable. J’ai hâte d’arriver au village et de savourer une douche bien chaude. Ce n’est que dans quelques jours, je le sais, quand mes cuisses auront cessé de brûler, que mon cerveau chérira les souvenirs de cette aventure exceptionnelle. J’en ai bavé oui mais que c’était beau!

Comme vous l’aurez compris, il faut une bonne condition physique pour cette course qui totalise environ 2’500m de dénivelé positif et négatif. Il n’existe aucun moyen mécanique pour s’épargner quelque effort. L’altitude du refuge et du sommet n’est pas négligeable non plus. L’encadrement par un guide de haute montagne et un équipement adéquat sont fortement recommandé. Cette course a été organisée par le photographe Samuel Bitton et Jérôme Gottofrey, guide de montagne.

Un belle et très sympathique équipe (photo @Samuel Bitton)
Photo @Samuel Bitton


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13 Responses to “Le Bishorn – mon premier 4000 alpin”

  1. Whaoh ! Tu es vraiment une championne ! Bravo ! Te lire est un plaisir énorme et l’intensité de escalade me laisse sans voix ! A tout bientôt ! Annie

  2. Anne G dit :

    Mais quel régal de te lire ! On te suit pas à pas et j’aime toujours beaucoup ce mélange de descriptions, de petites touches très personnelles et d’informations. Tout cela est si bien dosé ! Et bien sûr tes photos. Cette cabane du Tracuit au pied des Diablons nous rend bien humbles devant tant de majesté et de grandeur. Bravo d’être allée jusqu’au bout, encore une fois ! Et merci aussi de m’avoir fait découvrir Samuel Bitton. J’ai adoré regarder sa vidéo sur son travail et sa relation à la montagne. Je comprends que tu te sois régalée pendant ces 4 jours. Quelle va être ta prochaine aventure ? 😉
    Bises, bises, bises

    • Christine dit :

      Je suis sincèrement ravie que ma prose t’ait intéressée Anne 🙂 et que tu aies découvert le travail de Samuel. Ce fut effectivement un vrai plaisir de partager cette aventure avec lui, comme ce fut le cas l’an dernier au glacier d’Aletsch. Plein de gros becs comme on dit chez nous

  3. Superbe récit, très documenté et joliment illustré.
    On vit facilement cette aventure…. Une aventure qui m’a ramené bien des années en arrière…
    Bravo Christine!

  4. Déborah dit :

    Quel beau récit ! Merci de nous faire voyager et découvrir des paysages aussi époustouflants. J’admire ton ascension et j’imagine parfaitement l’émotion que tu as ressenti au sommet. Bravo tu peux être extrêmement fière de toi =)

  5. Des photos aussi intenses que ton ascension. Félicitations pour ton 1er 4000m, et surtout pour nous livrer des photos à couper le souffle, dont les couleurs, les tonalités et instants pris sont un délice pour les yeux.
    Je suis persuadé que d’admirer ces paysages de montagne en « live », en sueur et en équipe t’a offert des émotions puissance 10.

    • Christine dit :

      Quel plaisir de te lire ici Damien, merci de tout coeur de ta visite! Toi qui es également féru de montagne et de dépassement de soi tu le sais bien, les émotions sont effectivement à la hauteur des efforts consentis pour parvenir au but. A bientôt j’espère 🙂

  6. Dédé dit :

    Coucou. C’est un superbe reportage que tu nous livres ici. Les photos sont magnifiques. Tu as su parfaitement restituer l’ambiance qui régnait là-haut. En te lisant, on a l’impression aussi que notre souffle devient court mais arrivés là-haut, on est heureux avec toi. Bravo pour ce 4000 que bien des hommes ne graviront pas. 🙂 Et super que tu y sois allée avec Samuel. Bises alpines.

    • Christine dit :

      Bonjour Dédé.
      C’est très gratifiant de pouvoir partager ce genre d’expérience avec d’autres. Merci à toi d’avoir pris le temps de te plonger dans ces images et ce récit. Bonne suite à toi dans tes montagnes 🙂

  7. Félicitations ! Quelle ascension, bravo à toi ! Les paysages sont sublimes et l’histoire de Elizabeth Burnaby très intéressante ! 🙂

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