L’hospitalité kirghize

Dans Kirghizstan un billet écrit par Christine le 21 septembre 2015

6h.30 du matin, des rayons se faufilent dans la tente et se posent sur la chevelure à peine visible de ma voisine enfouie dans son sac de couchage. La nuit a heureusement été bien meilleure que les précédentes après que nous ayons enfin réussi à nous installer sur un terrain relativement plat, garant d’un sommeil bien plus réparateur… Je me trémousse pour m’extraire de mon duvet et enfile en frissonnant mes vêtements et mes chaussures. Malgré le soleil, les petits matins sont frisquets et humides en altitude. J’ouvre la tente et contemple éblouie le paysage au creux duquel se niche notre campement.  Tout autour, des sommets arrondis tendus de velours vert servent d’écrin à quelques yourtes couleur crème.

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Les moutons et les chèvres entassés à proximité dans des enclos circulaires attendent patiemment qu’on vienne les libérer pour la journée. Plus loin, nos chevaux paissent paisiblement au bord d’un cours d’eau. Sur une clôture sèche la peau d’une bête abattue peu auparavant.

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A l’exception de notre cuisinier dont le hachoir s’active en rythme sec et régulier, tout le monde dort encore. Il faut dire que l’étape de la veille a été plutôt corsée avec notamment l’ascension sous une pluie battante d’un col à 3’600 m. dans un terrain très accidenté. Mais pas question de traîner sous la tente. Ce matin j’entends bien profiter du peu de temps à disposition avant le petit déjeuner et notre départ à cheval pour rencontrer nos voisins dans la yourte située 300 m. en contre bas.

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J’aperçois la femme qui s’active près du tas de combustible (des excréments de bétail mêlés à de la terre) et m’approche d’elle tranquillement. Je l’observe, elle me sourit. Alors que  je lui demande la permission de prendre quelques photos, elle acquiesce et tout en embarquant son chargement dans une caisse en bois, me fait signe de la suivre dans sa yourte.

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N’oubliez pas de vous déchausser avant d’entrer!

Pas vraiment sûre d’avoir très bien compris, je la suis un peu gênée. L’intérieur, surchauffé par le poêle, est encore encombré des couches de la nuit. La femme entreprend de faire son ménage, pliant soigneusement les matelas et les empilant dans le fond. Lorsqu’elle a terminé, elle recouvre le tout d’une couverture ornée de roses puis déplace au milieu de la pièce la large table basse.

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C’est la seule et unique fois où j’ai vu des chats à l’intérieur d’une yourte. En principe, les animaux restent dehors, à cette saison en tous cas.

Elle m’invite à m’asseoir sur un tabouret (un vrai luxe!) et me sert un bol de thé. Sur la table, elle place du pain qu’elle rompt en morceaux, de la crème et du sucre.

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Ses deux plus jeunes enfants qui arrivent en bavardant s’interrompent intrigués en découvrant ma présence chez eux. C’est à ce moment que je regrette amèrement de n’avoir pris ni le kirghize ni le russe en option durant mes études car dans ce pays, mes différentes connaissances linguistiques sont totalement hors sujet. Du coup, je m’essaie au langage des signes, histoire de nouer la conversation et d’en savoir un peu plus sur mes hôtes.

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Finalement je suis plutôt contente de moi car avec force mimiques et gesticulations, j’arrive à comprendre que la famille de Maryam (la maman) compte 5 enfants dont 2 adultes qui ont déjà quitté le nid. Les plus jeunes sont âgés de 7, 9 et 13 ans. Les Kirghizes se montrent également curieux à mon égard et détaillent longuement les photos de mes proches que je leur montre sur mon téléphone.

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Le père de famille dont je ne suis pas fichue de me rappeler le prénom, 52 ans.

Jusque-là, tout va pour le mieux dans la plus chouette des yourtes. Je trempe allègrement mon pain dans la crème puis dans le sucre et en suis à mon 4ème bol de thé (tant que vous finissez votre tasse, on vous la remplit à nouveau) tout en savourant la chance que j’ai de me trouver là, lorsque soudain le chef de famille lâche à la fois grave et souriant:

Kumiss!

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Les gamins ravis surenchérissent tandis que je me crispe sur mon tabouret… Maryam se lève et s’approche d’un tonneau en bois dont elle bat le contenu au moyen d’un grand bâton. Elle en extrait un liquide blanchâtre qu’elle distribue à tous. Me voila obligée d’ingérer la boisson favorite des nomades, le fameux lait de jument fermenté légèrement alcoolisé. Pour y avoir trempé les lèvres la veille, je sais que je n’aime pas ça mais là, pas question de me défiler, refuser serait un affront. Avec un sourire forcé et consciente de l’honneur que l’on me fait, j’avale tant bien que mal le breuvage aigrelet en veillant à ne surtout pas le finir pour éviter un deuxième service (mes intestins auront déjà bien assez de mal à s’en remettre comme ça…). Les enfants par contre ne boudent  pas leur plaisir et réclament un autre bol.

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Mais toute à ma dégustation et à mes bavardages « manuels », je n’ai pas vu le temps passer. Mes camarades cavaliers doivent déjà être en train de démonter les tentes. Avec moult remerciements « Rachmat« , je prends congé de la famille pour regagner au pas de course mon campement. Il est 8 h. et des poussières, j’ai passé un moment de rencontre, de partage et d’humanité  comme j’ai rarement pu en vivre.

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A notre départ à cheval une heure plus tard, les enfants auxquels j’ai offert de petites boîtes de crayons de couleur, m’attendront pour me tendre une fleur en feutre vert. J’en ai vraiment été très touchée. Hospitalité, gentillesse et générosité ne sont pas de vains mots en Kirghizie!

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Le mode de vie nomade, banni depuis la sédentarisation forcée imposée par le pouvoir soviétique, est réapparu très rapidement dans de fortes proportions après l’indépendance en 1991.  En fait, on devrait plutôt parler de semi-nomadisme puisque les Kirghizes vivent sous la yourte dans les pâturages d’altitude en été uniquement. L’installation d’une yourte ne prend que quelques heures. D’une superficie d’environ 20 m2, elle est composée de couches de feutre en laine de mouton, posée sur une armature en bois pliable. Si certaines ont des planchers, tel n’était pas le cas de celles où nous avons dormi ou que nous avons visitées.  Cet habitat est très codifié. A droite de l’entrée se situe la partie féminine où se trouve généralement tout le matériel de cuisine alors que la gauche est réservée à l’univers masculin y compris la sellerie des chevaux et tous les éléments nécessaires à soigner le bétail. Le tyndynk, symbole du drapeau kirghiz, est une roue permettant de soutenir le toit et créant une ouverture centrale laissant la lumière s’infiltrer dans cet univers à l’odeur forte de moutons. Les couleurs vives des shyrdaks, tapis de feutre aux divers motifs, rendent l’espace intérieur chaleureux.

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Reflets du tyndynk dans ma tasse de thé

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43 Responses to “L’hospitalité kirghize”

  1. jean pierre a dit :

    magnifique reportage!! amitiés

  2. Je suis subjuguée par ce billet. Quelle belle aventure et finalement quelle récompense quand on prend le temps d’aller au devant des gens. Il y a beaucoup d’émotion dans ces photos et sans ces mots Christine, je suis très admirative … et aussi envieuse, je peux l’avouer. Je ne sais pas si j’aurais le courage de me lancer comme toi ! J’attends la suite de ce voyage avec énormément d’impatience.

    • Christine dit :

      Aller au devant des gens était l’un des buts premiers de ce voyage. J’ai été tellement déçue au printemps dernier de n’avoir pas pu avoir de réels contacts avec les Marocains que je me suis promis de voyager autrement pour me donner la chance de rencontrer des gens. Et tu sais, je ne crois pas avoir fait preuve de courage. J’ai beaucoup attendu avant de me lancer dans une telle aventure et cet été, c’était juste le moment pour moi de me lancer. J’étais « mûre » 😉 A bientôt Laurence (et bonne macro)

  3. Pastelle dit :

    C »est vraiment une belle aventure que tu as vécue et que tu nous retranscris en images et en mots. Nous sommes heureux de te suivre par là bas… C’est drôle, même les chats ont les yeux bridés. 🙂

    • Christine dit :

      Et moi je suis heureuse de vous emmener dans ces lointaines contrées.! La présence de ces chats dans une yourte m’a vraiment surprise car les Kirghizes ne semblent pas avoir le même rapport que nous aux animaux domestiques. Ceux qui nous accompagnaient étaient du reste effarés d’apprendre, lors de la soirée de présentation, que presque tous les membres de notre équipe de cavaliers avaient soit des chats, soit des chiens mais pas d’enfants. En fait j’étais la seule à en avoir…. Et moi aussi je lui ai trouvé un air asiatique à cette minette 😉 Bonne soirée Pastelle

  4. Bonjour, le regard des deux jeunes est fascinant.. Ps. si si, confirmé, mes maskibrochets sont meilleurs que ceux du Lac de Joux. Il n’y a qu’un poisson qui n’a pas d »égal, c’est la truite que je pêchais dans le Nant de Graydon, sous le roc d’enfer en haute savoie, il y a très très longtemps….

    • Christine dit :

      Ces enfants étaient à la fois sur la retenue et curieux. Cette photo a été prise tout au début du ptit déj. A bout de quelques minutes, ils étaient déjà plus détendus surtout le jeune garçon qui est devenu exubérant. Quant au Maskibrochet, il ne me reste plus qu’à venir les goûter pour être sûre que tu n’essaies pas de m’embobiner … Bouge pas j’arriiiiiiive!

  5. verO dit :

    Je t’admire. Jamais je n’oserais me lancer dans une pareille aventure.
    Le portait de la petite fille au pull rose est très réussi: la lumière, la mise au point … et bien sûr, ce regard, franc et profond de biche.
    Bonne semaine
    verO

    • Christine dit :

      Tu sais Véro, ce n’était quand même pas une expédition de l’extrême 😉 Cette petite fille m’a beaucoup touchée. Elle était beaucoup sur la réserve mais avait l’air si douce. J’ai eu un autre coup de coeur pour un enfant durant ce voyage, j’en reparlerai probablement plus tard. Belle soirée à toi aussi .

  6. Lannic dit :

    Sans pouvoir être affirmatif, je crois quand même que le kirghize en première ou seconde langue ne doit pas être fréquent en Suisse et pas davantage en France ! 😀
    Mais cela n’empêche tout de même pas d’échanger avec les gens rencontrés pour peu que l’on soit, comme toi, curieuse de le faire et respectueuse de ces personnes.
    Et ce post en est une parfaite illustration. D’autant plus que la curiosité est généralement des deux cotés et que chacun souhaite découvrir des facettes de l’autre.
    Comme quoi un portable peut quand même servir à quelques chose dans ces contrées reculées.
    Inutile je crois de te dire que j’ai beaucoup apprécié cette publication !

    • Christine dit :

      Ah oui les Kirghizes sont très curieux. Ils veulent tout savoir de nous, notre âge, notre métier, notre état civil, ce que fait notre conjoint etc.. Heureusement que notre guide parlait russe et pouvait nous traduire. Ils ont en outre beaucoup d’humour et se moquent (gentiment) volontiers de nous. Comme je l’ai écrit à Pastelle, ils n’en revenaient pas que plusieurs célibataires de notre groupe vivent avec un chat ou un chien plutôt qu’un mari. Quant au téléphone portable, il est vraiment très pratique pour montrer des photos (pas pour téléphoner car il n’y avait pratiquement jamais de réseau).. J’avais prévu le coup et enregistré plusieurs photos de ma famille et de mon village avant mon départ. J’avais déjà pu constater en Birmanie que c’est une très bonne astuce pour nouer des contacts avec les gens 🙂 Merci de ton intérêt Lannic et à bientôt

  7. haude dit :

    Très émouvant, tu signes là une vrai rencontre, pas des photos volées.
    MAGNIFIQUE, les portraits sont très touchant.
    Merci j’ai voyagé ce matin.
    Bonne semaine, @ bientôt haude

    • Christine dit :

      Merci Haude pour ton appréciation qui me touche beaucoup. Ces photos ne sont effectivement pas volées mais pleinement onsenties. Les Kirghizes, même s’ils étaient parfois gênés, surtout les femmes, se prêtaient volontiers au jeu. J’ai du reste promis de leur envoyer des tirages par le truchement de notre guide. J’espère qu’elles leur parviendront une jour…. Bonne soirée à toi.

  8. evelyne dubos dit :

    Un moment d’échange rare et de belles photos pour en témoigner. Les portraits sont très réussis en particulier celui de la petite en rose et du père. Le rendu est superbe, très réaliste. Bravo encore d’avoir osé faire le 1er pas…

    • Christine dit :

      Le moment vécu ce matin-là m’a remplie de joie et d’énergie. C’est vraiment à ce genre de rencontre que j’aspire en voyage, c’est tellement enrichissant. On en ressort soudain plus confiant en l’humanité. Même si ça ne dure pas, ça fait du bien. je suis sûre que tu me comprends Evelyne 😉

  9. Anne dit :

    C’est beau! J’en ai des frissons. Tant pour la rencontre, le récit que les images. Merci de nous faire partager cette émotion. Je t’envie un peu…

    • Christine dit :

      Longtemps les récits et les images d’autres voyageurs m’ont fait rêver et envie. Un jour, j’ai décidé que moi aussi je pouvais avoir « rendez-vous en terre inconnue » et faire des rencontres extraordinaires. Cet été, c’était le moment pour moi d’oser 🙂 Merci de ta fidélité Anne.

  10. Marie dit :

    « J’ai découvert qu’il existe désormais un Occident nomade, pour qui prime l’abandon vers l’ailleurs, le désir du vide, la pure liberté … et depuis lors, moi aussi j’ai envie d’y goûter ! » … c’est avec ces mots que tu nous avais parlé il y a quelques temps d’un livre d’Aude Seigne (que j’ai également lu), et bien je trouve que ton récit n’est pas comme les précédents et qu’il s’approche vraiment de cette notion du voyage.
    Merci Christine pour ce partage 🙂

    • Christine dit :

      Quelle mémoire Marie, je suis scotchée, le billet dont tu parles remontes à près de 4 ans! C’est fou, j’avais oublié la phrase que tu cites mais en fait non, elle devait être imprimée en filigrane quelques part dans les limbes de mon cerveau parce que tu as raison, elle résume parfaitement ce à quoi j’aspire aujourd’hui. Je ne sais pas si je pourrai rééditer ce genre de voyage aussi souvent que j’aimerais (pas sûr que mon conjoint apprécie que je lui fasse le coup chaque année) mais j’espère pouvoir vivre d’autres expériences aussi enrichissantes. Merci de tout coeur à toi Marie pour ta fidélité et l’attention que tu portes à ce que j’écris.

  11. Cédric dit :

    Il n’est pas toujours facile d’aller vers les autres mais la façon dont tu as décidé de voyager montre que c’était l’un des buts recherchés. Et l’on voit que d’évidence tu y as réussi. On sent à tes mots ton émotion et ton respect.
    Les photos que tu nous offres sont superbes, prises ainsi en « immersion » …

    A bientôt,
    Cédric

    • Christine dit :

      La rencontre avec les gens du pays était effectivement une priorité pour moi. Je suis vraiment heureuse que cela ressorte de ce billet. Toutes mes rencontres ne m’ont pas touchées comme celle-ci, certaines m’ont irritées même, j’en reparlerai certainement plus tard, mais cette famille était vraiment très touchante. Merci de ta visite Cédric et bon dimanche.

  12. Françoise dit :

    Quelle belle expérience! c’est tellement dépaysant! J’avoue que j’admire ta capacité à créer ces relations. je ne pense pas que j’aurais su. Cela a amené à de très belles photos!

    • Christine dit :

      Quand les gens sont aussi amicaux et accueillants, je n’éprouve aucune difficulté à aller vers eux. Je l’ai fait vraiment très naturellement. Et puis ils vivent dans des régions tellement reculées et peu fréquentées que j’ai l’impression qu’ils sont aussi heureux de pouvoir échanger avec l’étranger qui se présente. A bientôt Françoise.

  13. ronan dit :

    super, ça c’est du photo-documentaire, avec le contact humain que tu as su nouer en plus.
    Fichtre, j’ai l’impression de lire 6mois 😉

    • Christine dit :

      Oh merci Ronan:-) et surtout merci de m’avoir fait découvrir 6mois que je ne connaissais pas (quel beau compliment tu m’as fait). Bon dimanche.

  14. Pancho dit :

    Quel beau récit. On sent de la tendresse dans tes mots.
    Les photos sont superbes elles aussi. Des visages à la peaux de ceux qui vivent dans des conditions pas faciles, des regards doux et francs tu as su capter leur âme. J’adore le regard du garçon malicieux sur l’avant dernière photo.

    • Christine dit :

      Ce matin-là restera longtemps gravé dans ma mémoire. En rejoignant mon campement, je n’en revenais pas de la chance que j’avais eu de vivre un tel moment. Je suis sincèrement ravie que mes photos t’aient permis de ressentir un peu ce que j’ai vécu. Merci Pancho

  15. Isa dit :

    Bonjour Christine,
    Je savais que tes récits ne nous décevraient pas, et même en le sachant, c’est avec beaucoup de plaisir que je découvre cet épisode, tes photos et la douce plume qui te caractérise. C’est un vrai régal et j’attends impatiemment la suite. Chacune de ces photos est belle, forte et tendre à la fois. Je me demande pourquoi les chats là-bas, ont les yeux en amande comme leurs maîtres… je regarde, sous son regard intense, les points de couture que la jeune fille porte sur ses épaules, et je trouve ça charmant… puis ces paysages, c’est très beau !!! Merci Christine pour ce partage, Bon week end à toi

    • Christine dit :

      Bonjour Isa, je suis vraiment très touchée par ton commentaire.Merci de tout coeur! J’ai encore beaucoup d’images et d’impressions à partager avec vous sur ce voyage. J’espère que je saurai trouver les mots et la forme qui conviennent pour retranscrire au mieux ce que j’ai vécu. Très beau dimanche à toi et à bientôt

  16. C’est un vrai plaisir de suivre tes billets de voyage! C’est une belle évasion pour moi après les vicissitudes professionnelles! Une beau moment d’évasion pour moi et un magnifique voyage pour toi j’imagine.
    Il y a une chose que j’aurais probablement eu du mal à faire: avaler quelque chose que je n’aime pas!!!! Et particulièrement cette boisson de lait fermenté.

    Mais quels paysages tu as pu photographier! Veinarde… Un vrai plaisir de les voir à travers ton objectif!

    • Christine dit :

      Parfois je me demande s’il vaut la peine d’écrire tout ces billets et s’il ne suffirait pas de simplement présenter des photos. Les internautes sont tellement sollicités que j’ai l’impression qu’ils ne prennent pas vraiment le temps et la peine de lire de longs billets. Ton comm me prouve que tel n’est pas le cas. Merci beaucoup Chrys! Ceci dit, boire du Kumiss fut une vraie épreuve pour moi. Je n’aime vraiment pas cette boisson très acidulée. Mais certains membres de notre groupe ont adoré cela. L’un de nous en buvait jusqu’à 1,5l le matin. C’est très nourrissant et autant te dire qu’après avoir ingéré une telle quantité, il ne pouvait plus rien manger! Je ne sais pas comment ses intestins ont supporté un tel traitement. Les miens étaient bien mal en point après seulement un bol…. A bientôt pour la suite et bon dimanche Chrys.

  17. Céline dit :

    Très beau reportage et superbes photos pleines d’émotion… Quelle merveilleuse rencontre et quel endroit hors du temps ! Je rêve d’aller un jour moi aussi à la rencontre de ces peuples nomades.
    Merci pour le partage et le voyage par procuration Christine ! 🙂

  18. Rory dit :

    Je reviens tout juste du Kirghizistan et ce bel article me rappelle bien des souvenirs de partage et de convivialité dans les yourtes…. les photos sont magnifiques en tous cas et j’ai vraiment un coup de coeur pour la dernière, le reflet dans le chai qui symbolise tellement bien cette hospitalité kirghize et l’ambiance à l’intérieur des yourtes. Une belle découverte en tous cas !! 🙂

    • Christine dit :

      Bienvenue ici Rory et merci de laisser un commentaire:-) Je m’en vais aller visiter ton blog pour découvrir à mon tour tes aventures kirghizes. Pour ma part, je n’ai pas encore épuisé le sujet. Alors à bientôt j’espère…

  19. thursday dit :

    Merci beaucoup pour ce superbe reportage où l’on peut voir de très belles images mais en plus apprendre de nouvelles choses!
    Le portrait de la femme qui sert le thé est vraiment très réussi, avec tout le contexte autour, bravo pour ces belles photos.

  20. Robert dit :

    ton éclairage est superbe tu as beaucoup de sensibilité pour capter ces portraits de personnes qui ne sont pas de ta race.

    • Christine dit :

      Ces gens étaient simples mais généreux et attentionnés. Je n’ai pas grand mérite, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de belles photos!

  21. […] sont attachés, pour qu’ils ne tètent pas leur mère dont le lait sert à la fabrication du Kumiss (boisson nationale élaborée avec du lait de jument fermenté). Les juments ne s’éloignent […]

  22. Cécile dit :

    A chaque article l’on ressent comme ce voyage a touché ta sensibilité. Beaucoup de belles images, et d’impressions relatées avec précisions et sensibilité. C’est délicieux de rattraper mon retard à tes billets…

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