Dans Altitude, Ma Romandie un billet écrit par Christine le 12 mars 2015
Avec l’atmosphère printanière qui règne depuis quelques jours, n’allez pas croire que je vous sers des fonds de tiroirs et que mes photos datent de… l’ère glaciaire! Bien au contraire, elles sont toutes récentes puisque je les ai prises la semaine dernière. En fait, il y a plus de deux ans que je voulais retourner au glacier de Zinal (Valais) mais Dame Nature en décidé autrement et en haute montagne, on ne peut faire fi des contraintes qu’elle nous impose. En mars de l’an dernier, ce sont les avalanches qui en bloquaient la voie d’accès puis à Noël, alors même que j’étais à quelques deux cent mètres de mon but, j’ai été obligée de rebrousser chemin. En raison du faible enneigement, il m’était impossible d’avancer sans risque à travers les blocs de pierre de l’ancienne moraine. Bref, venons-en à la semaine dernière.
Ce matin-là, on ne peut rêver meilleures conditions. Le soleil inonde la vallée et fait scintiller la poudre tombée sans interruption la veille. La balade, en raquette pour moi, en « peau de phoque » pour mes deux amis, débute tranquillement à plat le long de la piste de ski de fond. Nous avançons gaillardement sous l’oeil de l’oeil placide du Besso. Au bout du plateau, l’itinéraire commence à grimper. De chaque côté, on aperçoit les cascades de glace qui font le bonheur des amateurs d’escalade. Plus loin, quelques bouleaux confèrent des accents nordiques à un paysage résolument alpin. C’est que ce chemin est celui qui mène à la couronne impériale des 4000 (Cervin – Weisshorn – Dent-Blanche – Obergabelhorn – Zinalrothorn). Dans un silence ouaté, on est saisi par la beauté sauvage de cette montagne épargnée par les barrages et autres gravière. Longeant les berges de la Navizence, muette sous son manteau de neige, on arrive au vallon qui fait le lit de l’imposant glacier. On croit y être mais il faut monter une bonne demi-heure encore dans une vaste plaine d’éboulis, là même où j’ai dû rebrousser chemin en décembre dernier faute de neige. Au loin, on aperçoit les cimes « enfumées » par les bourrasques de vent. Le coup d’oeil est splendide mais malgré les lunettes, l’intensité lumineuse m’arrache des larmes.
Depuis le village de Zinal, on compte 2h30 de marche pour parvenir au glacier, mais avec mes amis, férus de haute montagne, nous avons mis 1h45. J’ai le chic pour m’entourer d’athlètes super-entraînés! J’arrive au but le coeur un peu en chamade. La pente, même si elle n’est pas vertigineuse, est bien réelle et mes raquettes ayant beaucoup moins de portance que des skis, j’enfonce nettement plus dans la neige fraîche que les champions qui me précèdent. Mais le spectacle qui nous attend vaut bien l’effort consenti.
Nous voila enfin face à l’intimidant portail du glacier de Zinal situé à 2100 mètres d’altitude, énorme bouche bleutée dans un écrin immaculé. Sa surface de près de 15 km2 s’étend sur plus de 7 km. Je suis étonnée d’apprendre que la glace voyage depuis 400 ans. Les restes de neige, au dessus de 3000 mètres, mettent en effet environ 10 ans à se transformer en glacier. Et là, bien dissimulées à l’extrémité de sa langue s’ouvrent plusieurs cavités naturelles creusées par les torrents qui courent sous le glacier.
En été, il est impossible d’y pénétrer tant le débit de l’eau est important. En hiver par contre, il est en principe possible d’accéder à un réseau de galeries souterraines. Je dis bien en principe car la profondeur et la configuration de ce réseau varient chaque année en fonction du mouvement du glacier et du travail d’érosion de l’eau. Si parfois on peut s’enfoncer jusqu’à 150 voire 200 mètres dans les entrailles du géant, cette année, il a dû y avoir des éboulements car la cavité ne faisait malheureusement pas plus d’une dizaine de mètres de profondeur. A l’intérieur de cette « cave in blue » où l’on pénètre les yeux écarquillés, il ne fait étonnamment pas froid. Grâce au pouvoir isolant de la glace, la température stagne à 0°. Des rideaux en dentelles de glace la protège des regards extérieurs, les murs tout en nuance de bleu renferment des milliers de petites bulles d’air. Sous la neige, le sol est recouvert d’un sable blanc d’une finesse incroyable que l’on rêverait de fouler pieds nus. Dans le fond, un léger gargouillis nous rappelle que c’est ici que naît la Navizence.
Ce site, souvent caché par des avalanches, a été découvert par hasard en 1996 par un guide anniviard au retour d’une randonnée. C’est aujourd’hui une excursion connue dans la région.
Ce jour-là, nous avons eu la chance d’arriver les premiers sur un site vierge de toute trace, une vraie aubaine. On se serait presque cru dans les confins reculés de l’Arctique!
Parlons un peu photo maintenant. Comment rendre hommage à la grandeur d’une tel endroit en image? Comment traduire sur notre capteur ce « waow » que l’on prononce lorsque l’on arrive sur place?
L’utilisation d’un objectif grand angle est bien sûr tout à fait adéquat pour embrasser l’ensemble du site, mais je me suis rapidement rendue compte qu’il manquait quelques choses à mes photos. C’est bien joli de vouloir montrer des cailloux et un gros glaçon dans une étendue de neige vierge mais sans aucune référence d’échelle, il est très difficile de comprendre où l’on se trouve et de mesurer l’ampleur de ce que l’on veut montrer. Les vues telles celles du triptyque ci-dessous par exemple sont certes esthétiques mais il pourrait tout aussi bien s’agir d’une petite faille (prise en très gros plan) dans l’étang gelé au fond du jardin.
La solution vient tout simplement de l’humain. Eh oui, il suffit d’introduire une personne dans le cadre et votre photo prend tout de suite une autre dimension. Il n’est qu’à comparer par exemple les images 5 et 6 pour s’en convaindre. Sur cette dernière, face au petit homme bleu, la « patte » de glace devient véritablement celle d’un monstre surgit de l’âge de glace. Pensez-y la prochaine fois que vous rouspeterez parce que des importuns s’incrustent inopinément dans votre cadre. Bien plus souvent qu’on ne le croit, ils apportent un vrai plus à vos photos. A condition bien sûr de composer son image en conséquence…
Et que pensez vous de ma version revisitée du petit chaperon rouge que s’apprête à avaler la bouche béante du loup affamé 😉
Superbe ! Quel endroit magique que je ne connaissais pas..
Pas trop de risque d’avalanche avec toute cette neige fraîche ? Et quand est-il des crevasses ?
Merci Pascal. Pour les risques d’avalanche, j’ai pris la précaution d’appeler l’office du tourisme le matin même pour m’informer de la situation. Il n’y avait pas de danger ce jour-là. Les grottes (il y en a deux) sont situées à l’extrémité de la langue du glacier. Pour y parvenir on ne marche pas dessus mais dans la « caillasse » recouverte de neige, donc pas de risque de passer dans une crevasse. Si tu as l’occasion d’y aller, n’hésite pas, c’est une belle excursion pas difficile.
Je n’ai qu’un mot: EXTRAORDINAIRE !! Quel endroit magnifique et époustouflant ! Ça me fait tellement rêver !!
Bravo et merci beaucoup pour ces superbes photos Christine… ce matin, grâce à toi, je me réconcilie avec la neige et la glace ! ;-P
Même si je commence à en avoir un peu assez de l’hiver maintenant, la neige et la glace dans ces conditions, ce n’est que du bonheur. Il faisait un temps splendide et la température était tout à fait agréable. Quant au panorama, il est juste sublime. Bonne fin de semaine Céline 🙂
C’est Magique !
He oui, la nature sait très bien nous en mettre plein les yeux! Bon w-e AniLouve
C’est très beau! Et très courageux d’y être allée… Jeune, j’ai fait pas mal d’excursions à partir de Zinal, mais jamais en hiver. Je me rappelle pourtant ce belles montées!
C’est un bleu extraordinaire – des bleux extraordinaires devrais-je dire, car ils sont tout en nuances…
Dans les paysages, c’est vrai en général, la présence de l’humain ou de l’activité humain est un plus et le Petit chaperon rouge de ton article en est la preuve !
Magnifique,!
Zinal est le point de départ de nombreuses excursions alpines. A la différence de nombreuses autres stations de ski, il n’est pas rare de voir partir et arriver de vrais randonneurs avec le piolet et la corde accrochée au sac à dos. Sincèrement, cette balade n’est pas difficile. Il faut certes pouvoir marcher pendant 4 heures environ mais il n’y a rien d’insurmontable. Je suis contente que mon petit chaperon rouge te séduise. A bientôt Gine.
C’est vraiment magnifique et impressionnant ! Superbes photos.
La prochaine fois que tu viens en Suisse, je t’y emmène, dac?
C’est impressionnant, limite effrayant d’ailleurs. J’entends le silence dans tes photos, et cette « gueule » de glace a un côté somptueux et imposant. C’est le côté magique de la montagne. par contre, 2100 mètre, c’est étonnement bas pour un glacier ! Encore une fois, tes photos sont magnifiques !
Tu as bien raison, Laurence, le silence fait partie intégrante du plaisir de la balade. Notre avancée est rythmée uniquement par les pulsations de notre coeur, c’est un privilège que l’on oublie dans le bruit et le tourbillon de notre vie quotidienne. L’altitude est effectivement relativement basse pour un glacier mais il ne faut pas oublier que le but de notre excursion était située tout au bout de la langue de celui-ci. Nous ne nous sommes pas déplacés sur la glace. Merci pour tes mots et bonne fin de semaine.
superbe endroit et magnifiques photos – effectivement, la présence d’un personnage change radicalement la perception des masses
C’est véritablement un de mes lieux préférés en Valais. Et l’on peut y retourner autant de fois que l’on veut, le spectacle est à chaque fois différent. Je me réjouis déjà de l’année prochaine. J’essaierai à nouveau de trouver des figurants pour mes photos;-)
Vraiment superbes photos et paysages! Ma préférée est le 2ème avec le petit rocher et l’homme rouge… Merci Christine pour ce partage. Nathalie
Merci Nathalie Dans ce genre de situation, les tenues de ski colorées sont un vrai plus pour l’image. Celle-ci aurait eu moins d’impact si le bonhomme avait porté une verste noire! A bientôt
Je découvre ton site avec cet article : un régal !
Il y a quelques semaines (cela me semble pourtant si loin), j’étais en Patagonie et j’ai pu, pour la première fois de ma vie, marcher sur un glacier. Un paysage féerique et une sensation unique. Je répéterai surement cette belle expérience un jour, pourquoi pas avec celui de Zinal !
Comme toi, j’aime partir tôt avec un petit groupe, pour renforcer le sentiment de se sentir seul et si petit face à Dame Nature.
Merci de ta visite Amadine. C’est un plaisir de te lire ici 🙂 La Patagonie est un rêve pour moi. J’espère un jour y imprimer mes pas. Et si toi un jour, tu viens à Zinal, n’hésite pas à me faire signe. Bonne suite de voyage à toi et ton compagnon.
Merci Christine 🙂
Je te souhaite de pouvoir réaliser ton rêve de voyage en Patagonie… Moi je rêve déjà d’y retourner !
Avec plaisir, je ne manquerai pas de te contacter si/quand j’irai à Zinal !
Quelle expédition ! Pas le niveau physique pour ce genre de sortie, mais ça donne fichtrement envie. L’aspect vierge, être au cœur de la nature. Quel cadre !
Je suis sûre que tu as le niveau Stéphane. Il n’y a que 400 mètres de dénivelé et rien n’oblige à les avaler à toute vitesse. Le dépaysement est total et le spectacle magnifique. 🙂
C’est marrant, j’ai fait cette experience hier dans le parc national de Jasper, au Canada. Je ne savais pas qu’il y avait bien plus proche pour faire cela 🙂
Ah oui, j’ai vu tes photos sur ton instagram, la ressemblance entre les deux sites est frappante. Merci de ta visite Bruno.
Quelles splendeurs ces photos, j’en reste Baba, d’autant que la montagne n’est pas mon univers ( je suis plus près du niveau de la mer 🙂 )
On dirait des aquarelles auxquelles tu as rajoutés les personnages. Une sacré palette de bleus que tu as trouvé là
Bonne journée
J’ai eu beaucoup de chance avec la météo qui ce jour-là faisait incroyablement ressortir les couleurs de la glace. Et la chance également que mes compagnons soient vêtus de rouge. Belle journée à toi aussi Pancho.
Vraiment sublimes ! Ces photos sont comme des tableaux… je suis sous le charme 😉 Courbes, texture, sans compter cette déclinaison chromatique du blanc à un bleu cristalin, et quelques pixels rouges qui se baladent ça et là ! Cest très beau !
Merci beaucoup Isa! J’ai tellement envie de couleurs ces temps-ci que je suis prête à tous les efforts pour en trouver.
Magnifiques photos et super récit ! Tu as tout à fait raison, introduire un élément d’échelle est primordial pour évaluer les volumes, et on n’y pense malheureusement pas lorsqu’on débute et qu’on se trouve face à un paysage qui nous écrase et nous fait dire « waouhh » ! On pense naïvement qu’il se suffit à lui même. Mais en photo, cela change pourtant tout. Bonne fin de WE
J’ai longtemps pesté contre les gens qui surgissaient dans une scène que je voulais photographier. Maintenant, je peste lorsque j’attends qu’une personne entre dans le cadre pour déclencher et qu’elle s’arrête pour me laisser prendre ma photo sans y être;-) Oui en principe, j’aime beaucoup avoir un élément humain dans une image. Merci de ta visite Chris.
Ces photos sont tout simplement incroyables! je reste bouche bée devant tant de beauté! Le spectacle est spectaculaire. La couleur bleutée de la glace me fascine. Tu as là une série très puissante!
Merci pour ton enthousiasme Françoise. Je ne parlerais pas encore de série s’agissant de ces quelques photos mais j’aimerais bien en constituer une sur plusieurs années. Le site s’y prête parfaitement puisqu’il change chaque année. A suivre donc!
Une promenade que j’adorerais faire ! Je n’ai jamais approcher d’aussi près des glaciers .. cela doit avoir un côté fascinant !
C’est impressionant effectivement. Je n’ai encore jamais marché sur un glacier mais je vais remédier à cette lacune cet été. Je ne manquerai pas d’immortaliser cet évènement 🙂 Bonne semaine ISa.
Ouah, c’est magnifique! Je n’ai jamais vu ce bleu en vrai, j’aimerais beaucoup. Non, la différence avec un glaçon au fond de ton jardin, c’est précisément ce bleu glacier. Qui contraste bien avec le chaperon rouge!
Ah oui, ces petits bonhommes rouges c’est vraiment la cerise sur le glacier 🙂
Un grand merci pour cette grande bouffée d’air pur avec en plus de superbes photos, et certains tons de bleus que j’ai pu voir lors de ma dernière virée.
Pour les photos j’ai bien aimé la première avec le soleil plein champ,, la 4 (partie haute) pour les différentes nuances de bleus, les 5 et 6pour le parallèle avec et sans humain et enfin la dernière qui est ma préférée.
Encore bravo et merci pour cette superbe balade que tu nous offres là.
Tu m’intrigues Lannic, de quelle virée parles-tu et où as-tu vu des bleus similaires à ceux-ci? J’ai hésité à insérer la première photo (celle avec le soleil plein champ) car elle est n’est pas de la même veine que les autres. J’ai finalement choisi de le faire pour illustrer le contexte dans lequel se trouve le glacier, en optant pour un compromis en en réduisant la taille. Je suis contente qu’elle te plaise aussi. Bonne soirée.
Bonjour très chère cop’s ! Olala, je suis carrément en retard sur tout moi ces derniers temps … Depuis que tu m’avais parlé de cette ballade et des photos que tu avais mises en ligne je n’ai pas eu le temps de venir les voir en vrai 😉
Je comprend effectivement que tu sois retournée plusieurs fois sur les lieux et que tu insistes, ça a l’air tout simplement magique ! C’est qu’il en faut de la volonté et de la pleine forme pour y arriver quand même 🙂 Bravo la belle !!!
Coucou Laurence, oh que Je suis contente que tu partages mon enthousiasme pour ce lieu. 🙂 C’est sûr, j’y retournerai l’hiver prochain. Et tu sais, cette balade est moins difficile que celle qui nous a conduit au petit lac l’été dernier. Donc pas besoin d’avoir une forme olympique pour s’y rendre.
Que c’est beau! Les teintes mentholée sont un régal. J’adore la 2, la 7 et la dernière avec les personnages. Super série!
Merci Evelyne. Cet endroit m’a donné l’envie de découvrir (et de photographier) d’autres glaciers. J’ai déjà quelques idées d’excursions pour l’été prochain….
Waouh!!! Que c’est beau!! Tant ce lieu que tes photos, et désormais c’est sûr: tu dois y retourner uniquement avec des amis habillés en rouge tant cela nous secoue les yeux encore un peu plus!!!! 😉 Ma photo préférée est cependant la 6ème, sans présence humaine. L’abstraction de la glace est magique.
Merci pour cette beauté partagée.
Il ne me reste plus qu’à trouver un sponsor pour un stock de vestes rouges alors ;-)A bientôt Cécile
C’est l’immersion totale dans un milieu d’une très grande beauté (c’est ce que tes images retransmettent …) et à la portée de tous ? .. peut-être une prochaine ballade qui sait 😉
Merci Christine pour cette découverte !
Effectivement Marie, mes images ne mentent pas, le fond de cette vallée est très beau. Et à mon avis, pour un peu que l’on soit en forme et que l’on puisse marcher deux bonnes heures (sans aucun dénivelé infernal), il est accessible à tous.
Bonjour Christine,
Spectaculaire! C’était voulu ce manteau rouge? Si c’est un hasard, ça ne pouvait mieux tomber. héhéhé Tes photos sont à couper le souffle, l’élément humain donne vraiment l’ampleur des lieux. Ça me réconcilie avec l’hiver, quoi que nous sommes le 20 mars, donc vivement le printemps! 😉
Bonsoir Anne, les vestes rouges sont assez fréquentes en montagne 😉 mais en l’occurrence, je n’ai vraiment rien organisé pour avoir des petits bonhommes rouges sur mes photos. Le hasard a bien fait les choses. Et tu as raison l’hiver est certes beau mais maintenant j’en ai ma claque et rêve d’autre chose. J’espère que par chez toi, le printemps commence gentiment à montrer le bout de son nez….
Wow, ces images sont bluffantes ! Comme tu l’as dit, la présence d’une personne suffit vraiment à donner une perspective folle à tes photos, mais pourtant, sur les photos sans trace humaine, on ne peut quand même pas louper la grandeur des paysages, c’est impressionnant !
Bravo aussi pour la maîtrise des couleurs, je crois que j’aurais eu du mal à gérer l’exposition et tout ce blanc ! Tes contrastes sont magnifiques !
Bonsoir Annso et merci pour ta visite et ton commentaire. Je suis vraiment heureuse d’avoir pu faire découvrir un endroit tout à la fois extraordinaire et tout à fait accessible. Quant à l ‘exposition, elle n’est pas si difficile à gérer. D’une manière générale, sur la neige, il suffit de surexposer l’image pour éviter d’avoir des blancs tout gris. Et ne shootant en raw, il est facile de procéder à quelques ajustements dans Lightroom.
Magnifiques photos, c’est vraiment un paysage impressionnant qui donne envie de s’y aventurer. Super article.
[…] même furtive, à mes images. C’est un peu mon dada, je vous en ai déjà parlé ici pour vous dire que rien ne vaut une présence humaine pour donner l’échelle d’une […]
Compositions « aux petits oignons », des teintes superbes, des textures, on sent le froid de l’air mais aussi la chaleur du soleil. Encore une très belle série.
Eh eh vous m’avez l’air d’aimer l’hiver et la neige. Je les apprécie beaucoup également et par chez moi, il y a de quoi faire… en hiver 😉 Mais pour le moment, j’ai envie de savourer la belle saison 😉 Merci pour votre commentaire.
[…] de mes propres yeux le bleu glacier. Cette couleur m’avait souvent fait rêver, notamment chez Christine. Jusqu’alors, je n’avais vu que quelques vestiges de glacier dans les Pyrénées depuis le Pic […]